COMMUNIQUE DE PRESSE

Encore une année scolaire difficile et une prochaine rentrée perturbée.

La politique du gouvernement Macron nous conduira vers une année tumultueuse et une rentrée scolaire chaotique.

En effet :
Au niveau de la voie Générale et Technologique :
La réforme du Bac ne gommera pas les injustices comme on le laisse entendre. S’il est vrai que les spécialités pourraient élargir le choix des élèves, encore faudrait – il que les contraintes de déplacement imposées aux élèves soient annulées et qu’on leur propose plus de spécialités au sein de leur établissement. Peu d’élèves accepteront de se déplacer, les autres refuseront de suivre la spécialité concernée. Le gouvernement adopte une attitude irresponsable en laissant le soin à la CTM d’organiser et d’assurer le transport des élèves au sein des réseaux. La collectivité territoriale refusera certainement d’assurer cette responsabilité. Pour les élèves les plus volontaires ce sont les parents qui risquent de subir les conséquences (financement et déplacement) de cette nouvelle organisation de mise en place des spécialités.
Quant au choix de l’orientation, la désinformation ou mauvaise interprétation évoquée pour des lycéens résulte directement de la disparition progressive des COP (Conseiller d’Orientation Scolaire) remplacés au pied levé par la nomination d’un deuxième Professeur Principal sans formation ni expérience. A chacun son métier et à chacun son rôle. On ne devient pas Conseiller d’Orientation Psychologue du jour au lendemain. L’accompagnement du jeune vers un choix important pour son avenir a été mis au second plan par le ministère. Le gouvernement prévoit 54 h d’information et d’accompagnement au sujet de l’orientation de la seconde à la terminale. Il est important que ces heures soient assurées par de vrais professionnels qui renforceront les actions des professeurs.
En amont de cette réforme, le gouvernement a introduit le nouveau dispositif de « Parcoursup » que nous avons dénoncé sans être vraiment entendu. Aujourd’hui nos lycéens se rendent bien compte de la réalité. La réforme de « Parcoursup » n’a pas convaincu car les objectifs fixés n’ont pas véritablement été atteints au niveau national.
Pour notre académie les moyens post bac ont été insuffisants tant pour les STS (Section de Technicien Supérieur) que pour le pôle universitaire de la Martinique qui a du mal à répondre à la demande de nos jeunes en matière de poursuite d’étude. Certains ont été contraints de partir pour poursuivre leurs études sans garantie de retour au pays. D’autres ont accepté une orientation par défaut faute d’avoir satisfaction sur leurs vœux.

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