Moyens rentrée 2022

Communiqué de la FNEC FP FO Martinique
(SNETAA FO, SNFOLC et SNUDI FO)

Prochaine rentrée 2022 sous le signe de la restriction.

Les chiffres de la répartition des « moyens » par académie ont été communiqués, lors du CTM (comité technique ministériel) du 15 décembre 2021, Dans la continuité des précédentes rentrées, 2022 s’annonce catastrophique.
Le ministre se livre à un tour de passe-passe : il ne communique plus de données en nombre de postes dans les académies, mais il mélange consciencieusement emplois (dont de nombreux CDD), heures supplémentaires et heures de formation initiale pour les enseignants, qui devront travailler à temps plein.

Dans le premier degré, en privant les 4050 stagiaires de leur formation, avec un temps complet en classe, le ministre récupère 2025 ETP de moyens d’enseignement. Dans ces moyens pris sur le dos des stagiaires, il faut retirer la création de 60 postes d’IEN pour les évaluations d’écoles, les décharges de direction (1243 ETP), les moyens liés aux expérimentations relatives aux politiques territoriales. Pas de création de postes d’enseignement dans le 1er degré.

Au niveau de l’académie Martinique : Notre territoire garde toujours ses 2478 emplois d’enseignants. La FNEC FP FO Martinique craint encore de nouvelles suppressions de classes pour la prochaine rentrée scolaire 2022.

Dans le second degré, 410 équivalents temps plein d’enseignants sont supprimés (alors que 1883 postes ont déjà été supprimés en 2021). La réforme des concours permet d’économiser 2025 postes. Comme dans le 1er degré, 60 postes d’IA-IPR sont créés pour les évaluations des établissements. 24 académies sur 30 perdent des « emplois ». Le ministre affiche 1615 « moyens » d’enseignement supplémentaires. Nul ne sait comment ils seront utilisés : Postes de titulaires ? Heures supplémentaires ? Contractuels ?

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Moyens pour l’Éducation nationale : le ministre prépare une rentrée 2022 catastrophique

Lors du comité technique ministériel du 15 décembre 2021, les chiffres de la répartition des « moyens » par académie ont été communiqués. Dans la continuité des précédentes rentrées, 2022 s’annonce catastrophique.

Le ministre se livre à un tour de passe-passe : il ne communique plus de données en nombre de postes dans les académies, mais il mélange consciencieusement emplois (dont de nombreux CDD), heures supplémentaires et heures de formation initiale pour les enseignants, qui devront travailler à temps plein.

Dans le premier degré, en privant les 4050 stagiaires de leur formation, avec un temps complet en classe, le ministre récupère 2025 ETP de moyens d’enseignement. Dans ces moyens pris sur le dos des stagiaires, il faut retirer la création de 60 postes d’IEN pour les évaluations d’écoles, les décharges de direction (1243 ETP), les moyens liés aux expérimentations relatives aux politiques territoriales (Contrats locaux, « Grand Marseille »…). Il n’y a donc aucune création de postes dans le 1er degré et les DASEN vont annoncer des centaines de suppressions de classes dans les comités techniques départementaux.

Dans le second degré410 équivalents temps plein d’enseignants sont supprimés (alors que 1883 postes ont déjà été supprimés en 2021). La réforme des concours permet d’économiser 2025 postes. Comme dans le 1er degré, 60 postes d’IA-IPR sont créés pour les évaluations des établissements. 24 académies sur 30 perdent des « emplois ». Le ministre affiche 1615 « moyens » d’enseignement supplémentaires. Nul ne sait comment ils seront utilisés : Postes de titulaires ? Heures supplémentaires ? Contractuels ?

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Pour mettre fin au chaos, l’urgence, c’est la création de postes à la hauteur des besoins et l’arrêt des contre-réformes !

Le ministre Blanquer a aggravé le chaos dans les services, les écoles et les établissements scolaires. Les effectifs surchargés, la dégradation des conditions d’enseignement, cela ne semble pas l’alarmer. Il a rendu 75 millions supplémentaires à Bercy cette année, après les 600 millions d’euros des années précédentes.

Le ministre, responsable de l’aggravation du chaos

Protocoles après protocoles, le ministre Blanquer continue à faire peser sur les personnels la gestion de l’épidémie et à transférer sur eux la responsabilité de la santé publique.

Les directeurs d’écoles sont aujourd’hui contraints de vérifier les tests des élèves, rédiger des courriers aux familles, gérer les ouvertures et fermetures de classes, se confronter aux parents mécontents.

Les professeurs ne sont pas remplacés. Les DSDEN font désormais appel aux retraités !

Les personnels subissent toutes sortes de pressions pour effectuer un enseignement à distance en plus de leurs heures de classes.

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SNETAA : LA « LIGNE VIVIER », SOCIALE-DÉMOCRATE, CONFIRMÉE

SNETAA : la « ligne Vivier », sociale-démocrate, confirmée

Pascal Vivier est reconduit pour 4 ans à la tête du SNETAA. Le syndicat FO de l’enseignement professionnel a également renouvelé son bureau, où Christophe Auvray endosse la fonction de secrétaire général adjoint et Alain-Romain Nitkowski est trésorier en remplacement de Patrice Meric qui fait valoir ses droits à la retraite. Arrivent Laurent Hisquin et Jean-Marie Tartare (secrétaires nationaux) auxquels s’adjoignent Muriel Wendling, Corinne Julien et Max Pedro Sanchez (par ailleurs secrétaire fédéral auprès de la FNEC-FP-FO).

Le prochain congrès national est prévu du 16 au 20 mai 2022 à Ronce-les-Bains (Charente-Maritime).

Agé de 52 ans, Pascal Vivier, psychologue ayant également une formation de sociologue et en philosophie, a enseigné notamment dans des chambres de commerce et d’industrie avant de passer le CAPLP en lettres-histoire et d’être élu secrétaire académique du SNETAA pour la région Champagne-Ardenne puis d’être secrétaire national, secrétaire général adjoint et secrétaire général en 2017.