Ce samedi 11 février, les manifestations ont une nouvelle fois été impressionnantes, au même niveau que le 31 janvier dernier !
A quatre reprises déjà, les salariés et la population ont manifesté par millions, à l’appel de la totalité des organisations syndicales, pour le retrait de la réforme Macron-Borne qui prévoit notamment un report de l’âge légal à 64 ans, un allongement de la durée de cotisation nécessaire pour bénéficier d’une retraite à taux plein, et la liquidation des régimes spéciaux !
Mais le gouvernement, de plus en plus isolé, maintient sa réforme… et poursuit son offensive contre les statuts, les salaires, les services publics.
Dans cette situation, les organisations syndicales indiquent dans un communiqué : « Enfin, si malgré tout le gouvernement et les parlementaires restaient sourds à la contestation populaire, l’intersyndicale appellerait les travailleurs et les travailleuses, les jeunes et les retraités à durcir le mouvement en mettant la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars prochain. L’intersyndicale se saisira du 8 mars, journée internationale de luttes pour les droits des femmes pour mettre en évidence l’injustice sociale majeure de cette réforme envers les femmes. »
La FNEC FP-FO se félicite une nouvelle fois du front uni des syndicats qui revendiquent d’une seule voix le retrait du projet Macron-Borne.
Ceux qui l’expriment le mieux, ce sont les salariés du public et du privé qui, avec leurs organisations syndicales, se sont saisis massivement des journées de mobilisation interprofessionnelle. Ce sont les jeunes qui, par dizaines de milliers, s’organisent dans leurs lycées et universités, et rejoignent les cortèges interprofessionnels.
D’ores et déjà, les syndicats FO, CGT, UNSA et CFE-CGC de la RATP appellent « à une grève reconductible à partir du 7 mars 2023 afin de gagner le retrait de ce projet de loi. »
L’entêtement du gouvernement nous pousse à monter d’un cran dans le rapport de force.