Retrait du « pacte » Macron-Ndiaye !

Le président Macron a effectué ses annonces concernant les enseignants hier à Ganges et le gouvernement a communiqué à grand renfort de lettre aux enseignants et de dossier de presse. Malgré la colère des salariés qui manifestent à chaque déplacement présidentiel et ministériel, malgré l’opposition unanime de toutes les fédérations de l’Éducation nationale, le gouvernement entend poursuivre ses réformes et mettre en œuvre son « pacte » !

Plutôt que d’augmenter les salaires de tous les personnels en revalorisant la grille indiciaire des fonctionnaires et en augmentant la valeur du point d’indice, le président Macron, avec son ministre Ndiaye, continue de proposer des augmentations indemnitaires (qui ne compteront donc pas pour la retraite). Cela correspondrait à une augmentation de 4 % en moyenne pour les enseignants, ce qui ne compense même pas l’augmentation de l’inflation de cette année ! Et toujours rien pour les autres personnels, en particulier les AESH et les AED !

Il faudrait donc se féliciter de continuer à perdre de l’argent et se voir proposer des missions à la carte qui s’articulent avec les mesures de dislocation du Statut et du cadre national : expérimentation dans le cadre du CNR éducation « notre École faisons-la ensemble », Loi Rilhac, réforme de la voie professionnelle, proposition de loi Brisson au Sénat…

La FNEC FP-FO n’accepte pas la réforme des retraites Macron-Borne. Avec sa Confédération, dans l’unité syndicale, elle en exige l’abrogation et refuse de « passer à autre chose » !

Elle n’acceptera pas plus le plan Macron-Ndiaye d’éclatement de l’Éducation nationale !

Un « doublement de l’ISAE/ISOE » et rien d’autre pour une majorité d’enseignants !

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Pactiser avec Macron et ses ministres ? Non ! Poursuivre les grèves et les mobilisations : Oui !

La réforme des retraites est toujours rejetée par l’immense majorité de la population. L’unité syndicale se poursuit sur le mot d’ordre de « RETRAIT ! ». Les mobilisations continuent. Pourtant, le président Macron et ses ministres voudraient « accélérer les réformes » pour faire oublier le déni de démocratie et la répression d’Etat.

Un programme de destruction des services publics et de baisse du coût du travail

Durant son allocution du 17 avril, le président de la République a présenté ses trois futurs grands chantiers : celui du travail, auquel il lie la réforme de la voie professionnelle, celui de l’ordre républicain, et celui du « progrès » (sic), se félicitant de sa politique menée en matière de santé et d’Éducation nationale !

La voie professionnelle au service de la baisse du coût du travail et coupée de l’Éducation nationale

« Je veux engager la réforme du lycée professionnel pour que le plus grand nombre de nos adolescents et de nos jeunes accède soit à des formations qualifiantes soit à l’emploi. » L’alternative « emploi ou qualification » n’est pas innocente. Les objectifs de la réforme sont connus : il s’agit de développer l’apprentissage au détriment de la voie professionnelle sous statut scolaire et de permettre aux entreprises d’utiliser temporairement une main d’œuvre bon marché. Bref, livrer la jeunesse dès le plus jeune âge au patronat, sans garantir l’accès de tous à un diplôme, à une qualification.

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Maintenant ils veulent privatiser l’École ! Comme pour la réforme des retraites : c’est NON !

Le mardi 11 avril, une nouvelle loi intitulée « pour l’école de la liberté, de l’égalité des chances et de la laïcité » a été étudiée par le Sénat. Ce projet de loi concentre en 12 articles les attaques contre le Statut et l’École publique voulues par le président Macron et ses alliés. En bref :

  • Création d’écoles et d’établissements publics autonomes, sous contrat avec l’État, gérés à la manière des établissements privés
  • Évaluation des enseignants par le directeur qui serait doté d’une autorité hiérarchique
  • Choix des enseignants par le chef d’établissement
  • Possibilité de recrutement par contrat direct entre le chef d’établissement et l’enseignant
  • Possible dérogation aux obligations réglementaires de service et à la répartition horaire des enseignements
  • Séparation de la formation des enseignants du 1er et 2nddegré
  • Instauration de la bivalence au collège et au lycée
  • Renforcement des jardins d’enfants
  • Interdiction de signes religieux pour les parents qui accompagnent les sorties
  • Port obligatoire de l’uniforme…

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