Pour nos retraites, nos salaires, nos statuts : Retrait de la réforme Macron-Borne et du « pacte » Ndiaye !

Comme le président Macron, le ministre de l’Éducation nationale voudrait « passer à autre chose ».

Il vient de déclarer que des annonces seront faites dans une quinzaine de jours sur la « revalorisation » des professeurs. Il confirme surtout son projet de mettre en place le « pacte » avec les enseignants, qui vise à instituer une rémunération liée à des tâches supplémentaires, donc à casser les statuts.

Concernant les remplacements, il n’hésite pas à parler d’annualisation des heures de cours.

Le ministre fait mine d’ignorer que la totalité des syndicats a quitté les groupes de travail sur son « pacte ». Il multiplie les « concertations », par exemple sur la réforme du collège, prévue le 5 avril, pour discuter de la suppression de la technologie, de l’envoi des professeurs des écoles dans les collèges sur des missions qui ne sont pas dans leur statut, et toujours dans le cadre du « pacte » ! Là encore, la FNEC FP-FO a proposé aux autres fédérations de quitter ces discussions.

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Déclaration de la Commission Exécutive Fédérale du vendredi 31 mars : nous continuons jusqu’au retrait !

      La CEF, réunie le 31 mars 2023, constate que la mobilisation contre la réforme Macron des retraites adoptée à coup de 49–3 ne faiblit pas. Face au coup de force anti-démocratique, encore plus de deux millions de salariés et de jeunes ont manifesté ce mardi 28 mars. Tous les jours, des blocages, des rassemblements, des grèves ont lieu dans de multiples endroits.

Cette mobilisation inédite a conduit à ce que le président Macron ne puisse se prévaloir d’aucune légitimité pour imposer sa réforme. La CEF condamne la volonté gouvernementale de faire taire les revendications par la répression, les tirs de LBD et de grenades de désencerclement, les arrestations arbitraires… Ces violences organisées directement par le plus haut sommet de l’État témoignent de la faiblesse d’un président et d’un gouvernement aux abois.

La CEF s’inscrit dans la résolution de la cgt-FO (CCN des 29 et 30 mars). Elle invite tous ses syndicats à continuer de réunir les personnels dans les écoles, les établissements et les services, à proposer et décider la grève jusqu’au retrait, à participer à toutes les actions prises par les Unions départementales. Elle invite les personnels et tous les syndicats de la fédération à être aux côtés des lycéens, des étudiants qui se mobilisent. La CEF appelle les personnels à répondre à l’appel de l’intersyndicale en préparant la grève massive le jeudi 6 avril.

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Service National Universel : Macron recule face à la mobilisation

     La mobilisation de la jeunesse, lycéens et étudiants aux côtés des salariés et de la population contre la réforme des retraites aura eu raison de ses velléités d’embrigader la jeunesse.

Le président Macron est contraint de renoncer à rendre le Service National Universel obligatoire, « pour l’instant », dit-il. En tout cas il n’a finalement pas présenté cette proposition lors du Conseil des ministres du 28 mars.

Car pourtant, c’était un axe de sa campagne ! Lever de drapeaux, 15 jours en internat et en uniforme en lieu et place des cours, travail gratuit sur des missions de service public…

Emmanuel Macron avait expliqué en janvier que le SNU obligatoire permettrait « d’avoir une jeunesse parée à tous les périls », sur fond de guerre en Ukraine et de hausse inédite des budgets militaires (413 milliards d’euros de 2024 à 2030, soit 59 milliards par an : près du double de 2017 !).

Le Président Macron a dû renoncer : son déplacement prévu à Toulon pour présenter cette mesure a été annulé, les salariés avec l’intersyndicale lui réservait le meilleur accueil. Mais surtout : les blocages de lycées et de facs qui continuent depuis des jours, et les milliers de lycéens et d’étudiants rejoignant les cortèges interprofessionnels, malgré la répression, les nasses, les lacrymos, les arrestations arbitraires… Ces violences décidées et organisées directement par le plus haut sommet de l’État témoignent de la faiblesse et de la fragilité d’un président minoritaire.

« Dans le contexte, on s’est dit que rajouter un ingrédient dans un cocktail explosif n’était pas une bonne idée », a précisé un conseiller ministériel.

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