SAINT PIERRE ET MIQUELON, C’EST MAINTENANT !

Vous avez jusqu’au 17 janvier seulement pour faire votre demande de mobilité vers Saint Pierre et Miquelon sur le serveur Siat, via I-prof (voir le BO N° 42 du 10 novembre 2022). Pour information, la liste des postes vacants ou susceptibles de l’être n’est pas communiquée ; il faut donc faire sa demande sans savoir si un poste sera ouvert dans sa discipline.

Une question, une interrogation ? Contactez le secteur outre-mer et étranger du SNETAA-FO au 06 89 09 87 77 ou snetaa.hdf@gmail.com !

Compte rendu du CSE du 15 décembre 2022

Extrait de la Déclaration de la FNEC FP-FO

Ce CSE se tient au lendemain des élections professionnelles dans la Fonction publique. Progressant en voix, et en pourcentage, Force Ouvrière reste la 3ème organisation syndicale dans l’Éducation nationale et la 1ère organisation confédérée dans ce secteur. FO est la 1ère organisation dans la Fonction publique de l’État.

C’est un puissant encouragement pour faire valoir nos revendications, que ce soit en défense des garanties statutaires qu’en défense de l’École républicaine.

Dans une situation marquée par la volonté du gouvernement de remettre en cause la place des syndicats et de détruire la place et le rôle des comités techniques, des CAP et des CHSCT, la FNEC FP-FO, avec sa Confédération la cgt-FO, confirme son refus d’accompagner la transformation du syndicat en corps intermédiaire. C’est pourquoi, la Confédération FO et la FNEC FP-FO ne participent pas au « Conseil national de la refondation ».

Il n’y a qu’une seule analyse à faire de ce vote, c’est que notre mandat est renforcé par les personnels qui nous ont apporté leurs suffrages.

Dans une récente interview, concernant la rentrée scolaire de septembre 2023, reprenant les mêmes éléments de langage, le ministre prévoit déjà une « rentrée qui ne sera pas optimale. »

La réalité, c’est que la rentrée 2022 a été catastrophique et que l’on manque d’ores et déjà de personnels remplaçants, suite au refus de recourir à la totalité des listes complémentaires et de créer les postes statutaires à la hauteur des besoins.

La réalité, c’est que la rentrée 2023 s’annonce encore plus difficile, notamment avec la suppression de plus de 2 000 postes de personnels enseignants et comme chaque année, un nombre de candidats aux concours de personnels de l’Éducation nationale qui s’effondre.

CR-du-CSE-du-15-decembre-2022

 

Loi 3 DS dans les EPLE : les conseils d’administration ne doivent pas valider les conventions !

    L’adjoint gestionnaire a un rôle fondamental aux côtés des personnels de direction pour la gestion matérielle et financière des EPLE, et pour résister à certaines pressions de la collectivité locale de rattachement, Département ou Région.

La loi 3DS a franchi une nouvelle étape dans la décentralisation de l’Éducation nationale en s’attaquant à l’administration de l’Éducation nationale : les adjoints-gestionnaires doivent dorénavant exercer sous l’autorité fonctionnelle des collectivités territoriales, en continuant d’être sous la tutelle de l’État.

Il s’agit là ni plus ni moins d’une préfiguration de la décentralisation de la gestion de l’ensemble des personnels des EPLE, y compris les enseignants, vers les collectivités.

La FNEC FP-FO réaffirme donc son exigence d’abrogation de cette loi

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Supprimer des postes et liquider nos statuts : les annonces du ministre Ndiaye sont une provocation !

     Le ministre Ndiaye, à l’instar de son prédécesseur Blanquer, a une nouvelle fois choisi les médias pour dévoiler ses dernières mesures.

Les personnels ont donc appris via BFM TV que le ministre déplorait que « les résultats des évaluations d’entrée en sixième sont problématiques. 27% des élèves n’ont pas le niveau requis en français, un tiers ne l’ont pas en mathématiques ». Si la situation est telle que l’indique M. Ndiaye, ce sont pour la FNEC FP-FO les ministres de l’Éducation nationale qui se sont succédé qui en portent l’entière responsabilité avec la mise en œuvre de contre-réformes destructrices.

Face à cette situation qu’il juge alarmante, le ministre envisage-t-il donc d’annuler les 2 000 suppressions de postes d’enseignants, dont 1 117 dans les écoles, qu’il a imposées pour la rentrée 2023 en s’appuyant sur l’article 49–3 ? Envisage-t-il de rétablir les 7 490 postes d’enseignants du 2nd degré supprimés par son prédécesseur lors du premier quinquennat Macron ?

Pas du tout !

Il annonce au contraire que « des professeurs des écoles interviendront en classe de 6e pour favoriser la transition entre l’école et le collège et soutenir l’apprentissage des savoirs fondamentaux. »

Remettre en cause les statuts des professeurs des écoles, remettre en cause l’enseignement disciplinaire dispensé par des professeurs certifiés ou agrégés dans les collèges tout en continuant à supprimer des postes : voici donc le choix du ministre !

C’est inacceptable !

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