Par la grève, les manifestations et les blocages, on continue jusqu’au retrait !

    Jeudi 23 mars, 3,5 millions de salariés et de jeunes ont déferlé partout en France : des manifestations déterminées, avec de nouveaux grévistes qui entrent dans le rapport de force ! La jeunesse est largement engagée dans la mobilisation avec des centaines de lycées et d’universités bloqués et une présence massive dans les cortèges interprofessionnels.

La FNEC FP-FO a été informée que des syndicalistes ont été blessés. Hier à Rouen une AESH a eu le pouce arraché. C’est inacceptable ! De même que sont inacceptables les réquisitions lancées à l’encontre des camarades grévistes. Ni les coups de force anti-démocratiques, ni l’instrumentalisation des forces de l’ordre n’entameront la détermination et l’unité de notre mobilisation.

Nous sommes majoritaires, notre rejet de la réforme des retraites est juste et légitime

Dans cette situation, l’intersyndicale continue de revendiquer « le retrait de la réforme des retraites » et « appelle les millions de travailleurs et travailleuses, les jeunes et les retraités à continuer de se mobiliser. Elle appelle à des rassemblements syndicaux de proximité ce week-end et à une nouvelle grande journée de grève et de manifestations mardi 28 mars partout dans le pays.”

Aujourd’hui, les blocages se poursuivent dans les zones industrielles, les dépôts pétroliers, les gares routières, les dépôts portuaires, les sites ENEDIS, dans les universités, et devant certains lycées ou rectorats. Des AG se tiennent depuis ce matin, dans les gares, dans les universités, pour décider de la reconduction de la grève, des blocages. Le président Macron n’a jamais été aussi isolé…

… C’est le moment de généraliser la grève !

Rappelons qu’en 2006, malgré le 49–3 pour imposer le Contrat Première Embauche, celui-ci n’a jamais été appliqué grâce à la poursuite des grèves. En 2020, le 49–3 avait été décidé pour la réforme des retraites à points et elle a finalement été retirée.

Nous allons continuer en utilisant nos armes : la grève et les manifestations

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C’est la réforme des retraites qui est illégitime, pas les manifestations, ni la grève, ni les blocages ! Face au mépris de Macron, on continue jusqu’au retrait !

     Le président Macron peut balayer d’un revers de main les puissantes grèves et manifestations pour le retrait de sa réforme des retraites : il reste seul, totalement minoritaire, et sa réforme demeure illégitime pour l’immense majorité des Français.

Après l’utilisation du 49–3 par l’exécutif, des manifestations spontanées se sont multipliées tous les jours, dans tout le pays. La jeunesse – nos élèves – est particulièrement mobilisée, démontrant que le combat contre la réforme des retraites rassemble toutes les générations.

Dans l’Éducation nationale, malgré la pression du ministre sur le baccalauréat, des piquets de grève se sont mis en place devant plusieurs lycées un peu partout en France. La bataille pour les retraites a ravivé la mobilisation pour l’abrogation du Bac Blanquer et de Parcoursup.

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Nous ne lâcherons rien, jusqu’au retrait !

   Dès l’annonce du 49–3 par le gouvernement, la colère s’est répandue comme une traînée de poudre. Le soir même, l’intersyndicale interprofessionnelle a appelé à continuer la mobilisation pour le retrait de la réforme des retraites de Macron.

La FNEC FP-FO a appelé les personnels à se réunir partout dès le lendemain pour décider la grève, dans l’unité syndicale la plus large, et à poursuivre la mobilisation les jours suivants, y compris pendant les épreuves du baccalauréat prévues en mars.

Après les manifestations massives, les actions, les blocages organisés ce week-end, la grève s’est poursuivie lundi 20 mars dans de nombreux secteurs et s’est même amplifiée, comme dans les raffineries.

Les 9 voix qui ont manqué à la motion de censure ne rendront pas la réforme plus légitime… Partout la colère est immense !

Et le Président Macron voudrait que la réforme suive son cours ! Ce lundi soir, des milliers de jeunes se sont soulevés et se sont rassemblés dans plusieurs villes en France.

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Après nos retraites… ils veulent supprimer les concours et nos statuts ! Grève le 15 mars,… et continuons jusqu’au retrait !

    Le Conseil supérieur des programmes (CSP), instance créée par la loi Peillon de 2013, saisi en 2021 par le ministre Blanquer, vient de rendre un avis sur la formation et le recrutement des enseignants.

Celui-ci déplore « une faible attractivité du métier d’enseignant qui se manifeste par une baisse tendancielle des inscriptions aux concours ». Rien d’étonnant avec la mise en place de la masterisation et des concours à Bac+5, l’effondrement du pouvoir d’achat des fonctionnaires et les conditions de travail qui se dégradent du fait des contre-réformes successives des différents ministres !

Mais ce constat permet au CSP de désigner des boucs émissaires tout trouvés : les concours de recrutement et donc les statuts des enseignants. On peut en effet lire : « Les concours, ou autres modalités de recrutement, ne sont sans doute plus des finalités en soi. »

Le CSP propose donc plusieurs scenarios sont proposés pour le 1er degré et le 2Nd degré qui tous remettent en cause à des degrés divers le recrutement par concours. Certains prévoient même sa suppression pure et simple et un recrutement local sur liste d’aptitude !

Dans ce dernier cas, l’avis prévoit, pour le 1er degré : « une commission de recrutement, coprésidée par l’IEN de la circonscription et le directeur de l’école, où siègent des enseignants titulaires d’autres écoles de l’académie, avec entretien de motivation et d’évaluation de ses compétences disciplinaires et professionnelles. »

Dans le 2nd degré parmi les évolutions proposées (sauf pour l’agrégation qui serait maintenue), l’avis évoque la « création d’un parcours spécifique de licence préparant à l’enseignement de deux disciplines (une majeure et une mineure) dans le second degré. »

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Site du SNETAA-FO de l'Académie de Martinique au service des PLP et des non titulaires pour informer, défendre, agir : Premier Syndicat de l'Enseignement Professionnel.