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LE NOUVEAU HAUT-COMMISSAIRE REÇOIT LE SNETAA : DES ATTENTES COLOSSALES !

Geoffroy de Vitry, ancien directeur de cabinet au ministère du travail, a été nommé Haut-Commissaire à l’enseignement et la formation professionnels. Avec les mêmes prérogatives que l’ex-ministère délégué qu’occupait la regrettable et future-ex députée C. Grandjean, il a reçu le SNETAA dans une prise de contact franche, cordiale, en souhaitant qu’elle annonce d’autres perspectives que celles gribouillées par la réforme délétère. Avec ses conseillers, il a reçu le SNETAA ce mardi 26 mars.

Si le SNETAA l’a d’abord félicité pour sa nomination, nous lui avons souhaité bonne chance tellement le terrain a été dévasté par une réforme coûteuse (1 milliard d’euros), injuste tant pour les personnels que pour les élèves, absurde pour les entreprises en mal de main d’œuvre, vouée à l’échec car l’objectif de réindustrialisation du pays confronté à un déficit commercial abyssal n’a pas été défini.

Alors, pour débuter cette audience, nous avons exposé notre opposition sans faille à la reforme de l’enseignement professionnel qui ne permettra ni une orientation positive des élèves de fin de 3e, ni d’éteindre les décrochages scolaires, ni même encore de « reprofessionnaliser » des diplômes pourtant attendus par tout le tissu économique.

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PROFS TROP ABSENTS ?…

La nouvelle ministre de l’Éducation nationale a relancé le débat. Mais qu’en est-il VRAIMENT ?

Selon une étude de la Direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGFAP), citée par la Cour des comptes, les enseignants ne sont pas souvent absents.

En effet, ils sont moins en arrêt maladie que les autres agents de la Fonction publique d’État- et moins absents aussi que les salariés du privé !

La proportion d’absents au moins un jour au cours d’une semaine s’établit ainsi :

  • 2,6 % d’enseignants
  • 3,2 % d’agents de la Fonction publique d’État hors enseignants
  • 5,1 % d’agents de la Fonction publique territoriale
  • 4,6 % d’agents de la Fonction publique hospitalière
  • 3,9 % de salariés du privé.

La perception des absences de profs par la société ne reflète pas la réalité des chiffres.

Cette perception est faussée par la désorganisation de l’Éducation nationale et les politiques de restriction budgétaire qui font qu’en effet, des milliers d’heures de cours sont perdues, faute de remplacements. Et les parents ou les élèves ne sont pas forcément au courant, mais un prof « absent » de sa classe n’est pas forcément un prof en arrêt :c’est peut-être un enseignant en formation ou un enseignant qui répond à une convocation pour un jury, une correction, etc.

Absences que notre institution pourrait anticiper, mais elle ne le fait pas, souvent par manque de moyens.

Aussi, si le service public n’est plus rendu, Madame la Ministre de l’Éducation nationale, ce n’est pas de la faute de ces profs finalement pas si « tire-au-flanc » que cela… mais c’est bien à cause des manquements et des choix de gouvernement.