La situation est chaotique dans les écoles, les établissements et les services. Les remplaçants manquent partout, les enseignants sont contraints d’accueillir toujours plus d’élèves dans leur classe.
Le ministre Blanquer vient de faire des annonces le 26 mars. Selon ses propres chiffres, tous les départements ne sont pas confrontés au virus dans les mêmes proportions. Par contre, tous sont confrontés au même refus du ministre de répondre aux revendications, en matière de postes et de mesures de protection. C’est ce refus qui génère une situation catastrophique dans les zones les plus touchées.
Le ministre a‑t-il décidé de mettre fin à ce chaos ? De protéger enfin les élèves et les personnels ?
➢ « A partir de la semaine prochaine dans les 19 départements les plus touchés, on fermera chaque classe dès le 1er cas de contamination. »
Cette mesure va aboutir à la fermeture centaines d’écoles et d’établissements dans les prochains jours. Les élèves de ces classes devront se reconfiner pendant deux à trois semaines. Pourquoi ne pas tester tout le monde et isoler seulement les cas positifs ? Pourquoi ne pas faire suivre les personnels en contact avec le virus par la médecine de prévention ?
Et si les parents d’élèves sont dans l’impossibilité de garder leur enfant chez eux ? Ce sont encore les personnels de direction et les directeurs d’écoles qui seront chargés de se débrouiller localement.
Fermer les classes serait une solution ? Aucun enseignant, aucun parent n’acceptera cette solution de gaieté de cœur, ils sont conscients des conséquences. Est-ce une « solution » que de pousser les personnels à choisir entre la peste et le choléra, parce que le gouvernement refuse les revendications ? C’est exactement la même situation que dans les hôpitaux où le gouvernement continue de fermer des lits et refuse d’en ouvrir pour faire face à l’épidémie.
➢ « On déclenchera l’enseignement à distance. »
La situation est chaotique dans les écoles, les établissements et les services. Les remplaçants manquent partout, les enseignants sont contraints d’accueillir toujours plus d’élèves dans leur classe.
Le ministre Blanquer vient de faire des annonces le 26 mars. Selon ses propres chiffres, tous les départements ne sont pas confrontés au virus dans les mêmes proportions. Par contre, tous sont confrontés au même refus du ministre de répondre aux revendications, en matière de postes et de mesures de protection. C’est ce refus qui génère une situation catastrophique dans les zones les plus touchées.
Le ministre a‑t-il décidé de mettre fin à ce chaos ? De protéger enfin les élèves et les personnels ?
➢ « A partir de la semaine prochaine dans les 19 départements les plus touchés, on fermera chaque classe dès le 1er cas de contamination. »
Cette mesure va aboutir à la fermeture centaines d’écoles et d’établissements dans les prochains jours. Les élèves de ces classes devront se reconfiner pendant deux à trois semaines. Pourquoi ne pas tester tout le monde et isoler seulement les cas positifs ? Pourquoi ne pas faire suivre les personnels en contact avec le virus par la médecine de prévention ?
Et si les parents d’élèves sont dans l’impossibilité de garder leur enfant chez eux ? Ce sont encore les personnels de direction et les directeurs d’écoles qui seront chargés de se débrouiller localement.
Fermer les classes serait une solution ? Aucun enseignant, aucun parent n’acceptera cette solution de gaieté de cœur, ils sont conscients des conséquences. Est-ce une « solution » que de pousser les personnels à choisir entre la peste et le choléra, parce que le gouvernement refuse les revendications ? C’est exactement la même situation que dans les hôpitaux où le gouvernement continue de fermer des lits et refuse d’en ouvrir pour faire face à l’épidémie.
➢ « On déclenchera l’enseignement à distance. »
Il y a un an, le confinement décrété par le gouvernement a contraint les personnels à faire tout ce qu’ils pouvaient pour que les élèves, privés d’instruction, ne soient pas totalement coupés de l’institution scolaire. Mais tous aujourd’hui disent que les classes virtuelles, les mails et le téléphone ne remplaceront jamais l’école. La seule « solution » serait de revivre le télétravail déréglementé comme l’an dernier pendant le confinement ? Les personnels veulent exercer leur mission, et qu’on leur donne les moyens de le faire.
➢ Dans 19 départements, les lycées devront fonctionner en demi-jauge.
Cette mesure est en fait appliquée depuis novembre dans la plupart des lycées. Quel bilan le ministre a tiré de l’efficacité de cette mesure ? Aucun. Mais du point de vue des élèves, ce sont des milliers d’heures perdues. Certains ont complètement décroché et tous sont angoissés par leur scolarité détruite, par l’avenir de sélection et d’inégalités qui leur est réservé. Pourquoi des recrutements exceptionnels n’ont-ils pas été mis en œuvre pour que tous les élèves aient un enseignant dans chaque discipline ?
➢ « Nous renforcerons de ce fait les moyens de remplacement des enseignants »
Là encore, le ministre se moque du monde. Depuis novembre Blanquer n’a proposé que des contrats de 3 mois pour faire face au manque de remplaçants. Il a fait le choix de l’ubérisation. Malgré l’urgence de la situation, il se refuse obstinément à recruter tous les candidats aux concours inscrits sur les listes complémentaires et à réabonder celles-ci ! Il vient même de rendre des centaines de millions d’euros du précédent budget.
Le ministre met en danger l’École, il aggrave la situation…
S’il se préoccupait réellement de l’École, Monsieur Blanquer commencerait par suspendre les nombreuses suppressions de postes et fermetures de classe qui sont programmées pour la rentrée prochaine, et ouvrirait tous les moyens nécessaires. Il fait exactement l’inverse !
…mais il est confronté à la colère et à la résistance des personnels et des parents d’élèves :
Refusant le piège du ministre qui vise à opposer les uns aux autres, des milliers de personnels se réunissent avec leurs syndicats, avec les parents d’élèves, pour refuser le chaos organisé par le ministre.
C’est pourquoi la FNEC FP-FO dit au ministre : N’enfermez pas parents et personnels dans un dilemme catastrophique, répondez aux revendications !
La FNEC FP-FO appelle les personnels à prendre contact avec les parents et les élus pour s’organiser afin d’arracher le recrutement immédiat de personnels sous statut, les créations immédiates de postes et les annulations de fermetures.