Plus que jamais cette année, le SNETAA-FO a été le poil à gratter du ministère, et plus particulièrement de la
Direction générale des ressources humaines (DGRH). Pour des raisons tout à fait légitimes !
Tout d’abord, le SNETAA-FO a demandé et obtenu, vous le savez déjà, l’ouverture aux PLP de groupes de travail
communs à tous les corps pour l’attribution des postes DDF et BTS.

Cela n’a pas été sans mal car les réticences, de
toutes parts, étaient fortes. Le SNETAA-FO exige aussi que les inspecteurs généraux qui formulent des avis sur ces
candidatures, se cantonnent à leur rôle de conseillers et ne s’attribuent pas celui de décideurs ! Cela se justifie d’autant
plus qu’un inspecteur général s’est permis de déclarer publiquement, en présence des représentants syndicaux, que
« les PLP ne devaient pas occuper les postes de BTS » ! On n’a pas fait pire dans le domaine de l’archaïsme juridique
et du conservatisme car, cher Monsieur l’Inspecteur Général, cela fait presque dix ans que les PLP peuvent enseigner
en BTS… La décision d’affectation doit revenir à la formation paritaire où les inspecteurs généraux n’ont pas à siéger !
Le SNETAA-FO est parvenu à améliorer les souhaits d’affectation des PLP en BTS, mais encore sur intervention, et
au plus haut niveau. La volonté du ministre de voir des PLP en BTS n’était pas parvenue jusqu’à la DGRH ; il a fallu
taper du poing sur la table pour que les choses soient revues, au bénéfice des collègues ! Nous sommes passés de
14 à 30 affectations de PLP en BTS ; nous ferons encore mieux l’an prochain !
Ensuite, nous avons poussé un coup de gueule au sujet du mouvement général interacadémique (mutations à la
demande des enseignants et première affectation des stagiaires). Cette année encore, alors que nous pointons ce fait
depuis des années, le « projet » de mouvement (la première décision prise par l’administration aux demandes de mutation) n’est pas favorable aux PLP, comparativement aux autres corps. Il n’en fallait pas moins pour que nous nous en
plaignions auprès du DGRH ! À notre demande donc, le projet a été assoupli ; par ailleurs, les commissaires paritaires
nationaux n’ont pas ménagé leurs efforts pour améliorer la situation des adhérents qui nous ont confié leur dossier. Le
SNETAA-FO a obtenu + 178 affectations avant CAPN et + 147 affectations pendant ! C’est donc 325 collègues qui ont
obtenu une affectation qui, sans le SNETAA, se seraient trouvés bredouilles : voilà l’efficacité du SNETAA-FO !
Les CAPN sur les mutations entre académies ont pris fin. S’il y a des collègues qui souhaitent contester leurs résultats, il
faut les inviter à prendre contact avec le SNETAA-FO national pour que leurs demandes soient suivies par les commissaires
paritaires nationaux. Il sera peut-être possible de changer les choses pour eux ; c’est la deuxième partie de la mission de
nos commissaires paritaires nationaux : pousser l’administration à accéder aux demandes de nos adhérents. Quant aux
collègues qui sont d’accord avec leur nouvelle affectation, ils doivent prendre contact avec le représentant du SNETAA-FO
de leur nouvelle académie pour obtenir conseils et suivi de leurs vœux de mutation intra-académique. Le dialogue, sans
compromission, permet toujours, dans la limite des mandats, de satisfaire aux exigences des PLP, dans leur intérêt.
C’est exactement dans cet esprit que le SNETAA-FO, parce qu’il est le premier syndicat de la voie professionnelle et
des PLP, fait pression sur l’administration, à tous les niveaux de décision.