Défilé dans les rues foyalaises contre cette réforme des retraites que nous ne voulons pas.
Cortège de FO en images
Défilé dans les rues foyalaises contre cette réforme des retraites que nous ne voulons pas.
Cortège de FO en images
Tous en grève à partir du 19 janvier 2023
Rendez-vous à 8h00
Maison des syndicats pour dire NON à cette réforme des retraites
LA GRÈVE À PARTIR DU 19 JANVIER POUR BLOQUER LE PAYS
Aucun recul de l’âge légal ! Aucune augmentation de la durée de cotisation ! FO, CGT, CFDT, CFTC, CFE-CGC, UNSA, FSU, Solidaires appellent à une première journée de grève jeudi 19 janvier, « départ d’une puissante mobilisation sur les retraites ».
FO organise des centaines d’heures d’information syndicale et des tournées dans les établissements. La confédération FO prend ses responsabilités en mettant à disposition de ses adhérents une caisse de grève tout comme les syndicats départementaux et les UD.
La mobilisation des lycées professionnels du mardi 18 octobre a été sans précédent : 62 % des PLP (professeurs de lycée professionnel) étaient en grève pour dire « non à la casse des lycées pro et au passage du corps de professeur d’État des PLP dans celui des formateurs » !
Dans une habitude qui frise presque le ridicule, le ministère affiche un taux de gréviste de 24 % à 8h00 quand un grand nombre de professeurs commencent habituellement leurs cours à 9, 10, 11h00 voire dans l’après-midi. Sauf que le blocage des lycées professionnels a été massif dans toute la France avec des rassemblements partout, nombreux, pacifiques, de professeurs qui sont des modèles pour la jeunesse :
3 000 à Paris | 300 à Bourg-en-Bresse | 600 à Strasbourg |
1 000 à Bordeaux | 800 à Poitiers | 200 à Vesoul |
1 200 à Marseille | 200 à Châtellerault | 800 à Nancy |
500 à Rouen | 800 à Grenoble | 300 à Angoulême, etc |
Ces chiffres sont réels quand le compteur-policier de la préfecture de Paris a dit : « Vous êtes environ 2 600 mais on va déclarer 600. » Cette politique gouvernementale du trafic des chiffres commence à être pathétique…
Cette grève initiée par une intersyndicale unie OBLIGE ! Elle oblige le SNETAA-FO, premier syndicat de l’enseignement professionnel, à poursuivre l’action jusqu’à obtenir satisfaction !
De mémoire de ToutEduc, aucun appel à la grève n’a eu l’ampleur de celui du 18 octobre pour les lycées professionnels, hors celui du 13 janvier contre Jean-Michel Blanquer et qui rassemblait tout le système scolaire. C’est sans doute ce jour-là que le président a décidé que son ministre de l’Education nationale, pourtant si longtemps objet de toutes les attentions élyséennes, ne serait pas reconduit. Aujourd’hui, tous les syndicats du public et la quasi totalité des syndicats du privé sous contrat appellent à la grève contre la réforme de l’enseignement professionnel, voulue et pilotée par le président, sans autre fusible que Carole Grandjean.
« Les enseignants s’opposent systématiquement à toutes les réformes », font valoir les politiques lorsque leurs projets sont contestés.Mais les enseignants sont comme les policiers, les notaires, les pharmaciens ou tout autre corps professionnel, inquiets lorsque leur vie quotidienne va être bousculée sans qu’ils l’aient choisi, surtout sans qu’ils n’en comprennent ni les modalités ni les raisons. Pour l’heure, un seul élément de cette réforme systémique est connu, l’augmentation du temps passé en entreprise. Et encore, est-ce bien de 50 % ? dès la seconde ou la 1ère année de CAP ? Mais rien sur les entreprises. Ont-elles les moyens, et l’envie, d’accueillir tous ces stagiaires supplémentaires ? Rien sur sur les enseignements. Lesquels seront impactés ? Rien sur les enseignants. Certains devront-ils se reconvertir ? Qui pourrait rester serein devant tant d’interrogations ?