Comme le président Macron, le ministre de l’Éducation nationale voudrait « passer à autre chose ».
Il vient de déclarer que des annonces seront faites dans une quinzaine de jours sur la « revalorisation » des professeurs. Il confirme surtout son projet de mettre en place le « pacte » avec les enseignants, qui vise à instituer une rémunération liée à des tâches supplémentaires, donc à casser les statuts.
Concernant les remplacements, il n’hésite pas à parler d’annualisation des heures de cours.
Le ministre fait mine d’ignorer que la totalité des syndicats a quitté les groupes de travail sur son « pacte ». Il multiplie les « concertations », par exemple sur la réforme du collège, prévue le 5 avril, pour discuter de la suppression de la technologie, de l’envoi des professeurs des écoles dans les collèges sur des missions qui ne sont pas dans leur statut, et toujours dans le cadre du « pacte » ! Là encore, la FNEC FP-FO a proposé aux autres fédérations de quitter ces discussions.