Annulation de l’épreuve de géographie du CAPES d’histoire-géographie : la fragilisation du CAPES avant sa suppression ?

L’épreuve de géographie du CAPES d’histoire-géographie qui a eu lieu le 24 mars vient d’être annulée, à la suite d’un grave défaut dans la préparation des sujets, ce qui entraînait à une rupture d’égalité des chances entre les candidates et les candidats dans le déroulement de l’épreuve.

La FNEC FP-FO apporte son entier soutien à la motion émanant de préparateurs aux épreuves du Capes externe en histoire-géographie et qui a déjà été signée par des centaines de collègues des universités et des INSPÉ, qui protestent contre le « dysfonctionnement structurel dans la préparation matérielle des sujets » et soulignent que ceci vient s’ajouter pour les étudiants des masters MEEF aux conséquences négatives d’une année « éprouvante », d’autant que la préparation au concours « s’est faite sans aucune visibilité sur les attendus des nouvelles épreuves. »

Ils ajoutent : « À l’heure où le CAPES est menacé dans son existence même par le programme du Président de la République, candidat à sa réélection, ce fiasco vient fragiliser davantage ce concours, pourtant garant d’un haut niveau d’exigence dans le recrutement des professeurs d’histoire-géographie. »

Il faut maintenir le CAPES et tous les autres concours d’enseignement, il faut maintenir le recrutement statutaire !

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La revalorisation de l’ISSR ne peut rester « à l’étude »… Elle doit être effective dès maintenant !

Reçue en audience au ministère le 18 mars, la FNEC FP-FO a réaffirmé sa revendication d’augmentation du point d’indice d’au moins 20 % pour compenser la perte de pouvoir d’achat.

Par ailleurs, au moment où, en cette période d’augmentation sans précédent du prix de l’essence, le gouvernement a décidé une revalorisation – dérisoire – de 10 % des frais de déplacement, la FNEC FP-FO a réaffirmé son exigence d’une augmentation immédiate et significative de l’indemnité de sujétion spéciale de remplacement par la revalorisation du taux journalier moyen de l’ISSR, qui n’a pas été augmenté depuis de nombreuses années.

Cette revendication n’est pas nouvelle : le 10 décembre 2021, elle était portée par la FNEC FP-FO dans un courrier au ministre resté sans réponse…

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EDUCATION : DEUX VOIX POUR LES VOIES PRO

Macron et Mélenchon font de l’enseignement professionnel un axe important de leur projet pour l’éducation. C’est inédit tant le sujet qui concerne pourtant un tiers des lycéens, ne mobilise habituellement pas les opinions. Mais entre le penchant libéral de l’un et égalitaire de l’autre, il y a un monde.

Voilà qui est inhabituel. Dans cette campagne présidentielle, deux candidats de premier plan affichent la voie professionnelle comme un axe majeur de leurs préoccupations en matière d’éducation. Jean-Luc Mélenchon qui fut ministre délégué chargé de ce sujet entre 2000 et 2002, en parle depuis des mois, Emmanuel Macron, lui, l’a symboliquement cité en premier à l’heure d’aborder son programme éducatif lors de sa conférence de presse fleuvve, le 17 mars. Le sujet, loin d’être anecdotique, concerne un tiers des lycéens. Mais il ne déchaîne généralement pas les passions.

La voie professionnelle, « c’est la grande méprisée parce qu’elle accueille des élèves des catégories populaires », lache Paul Vannier, coanimateur du livret éducation chez La France insoumise. « Quand vous parlez de lycée pro, dans l’opinion générale, ça concerne les autres. Les familles qui vont voter sont les familles les plus éduquées. Souvent – pas toujours -, elles n’ont pas leur enfant en lycée pro », analyse quant à lui Pascal Vivier, secrétaire général du Snetaa-FO, syndicat majoritaire chez les profs de cette voie.

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