Le gouvernement nous laisse-t-il le choix ? Assemblées Générales et réunions syndicales partout pour décider et s’organiser en vue de le bloquer

  La grève très largement suivie le 1er février a exprimé l’immense colère des personnels de l’Éducation nationale face au saccage de l’École publique par le gouvernement Macron-Attal-Oudéa-Castéra.

Comme des millions de salariés, ils refusent l’effondrement de leur pouvoir d’achat. Ils refusent leurs conditions de travail insupportables : les écoles, les établissements et les services manquent de tout, partout.

Avec les parents d’élèves, avec les lycéens, ils refusent les contre-réformes à marche forcée : Parcoursup, la casse des lycées professionnels, la destruction de l’enseignement spécialisé, le Service National Universel, et le « choc des savoirs » qui supprime des heures, désorganise les établissements et met en place le tri scolaire…

Le SNES-FSU, la Cgt-Educ’action, et Sud Éducation appellent à la grève le 6 février.

FO a proposé aux Fédérations de l’Éducation nationale d’appeler à la grève à partir du 6 février et d’organiser partout les AG pour décider des suites.

Continuer la lecture de Le gouvernement nous laisse-t-il le choix ? Assemblées Générales et réunions syndicales partout pour décider et s’organiser en vue de le bloquer

Grève puissante dans l’Éducation nationale ce jeudi 1er février : Pour faire céder la ministre sur nos revendications, discutons des suites maintenant, discutons de l’action efficace !

    Dans le 1er comme dans le 2d degré, les personnels ont fait massivement grève à l’appel de la FNEC FP- FO, la FSU, la CGT Educ’action, Sud Éducation. La CFDT et l’UNSA ont également appelé à la mobilisation.

Dans toute la France, des cortèges imposants ont rassemblé des dizaines de milliers de personnels de toutes catégories, y compris des chefs d’établissements et des inspecteurs, pour exprimer leur colère et leurs revendications. Le rejet des politiques menées contre l’École et ses personnels était présent à travers des slogans tels que : « Amélie, tu casses, tu répares ! » ou encore : « On veut du fric pour l’École publique ! » De nombreux lycéens ont pris part aux mobilisations, exigeant notamment, comme leurs professeurs : l’abandon du SNU, le retrait de la réforme des lycées professionnels et de Parcoursup !

À Paris, les 15 000 manifestants sont allés en direction du ministère.

Le ministère a accepté de recevoir une délégation des quatre syndicats signataires de l’appel en Région parisienne. Deux représentants FO ont posé les cahiers de revendications auprès de la conseillère sociale de la ministre. Ils ont fait part de l’immense colère des personnels de toutes catégories face à l’effondrement de leur pouvoir d’achat, aux moyens insuffisants (suppressions de postes, de classes et d’heures…). Ils ont clairement signifié le refus du « choc des savoirs » qui supprime des heures et désorganise les établissements… FO a transmis les dizaines de motions issues des réunions syndicales, chiffrant précisément les besoins, les heures, les postes qui manquent partout… Les revendications de l’appel intersyndical national ont été rappelées : de véritables augmentations salariales, l’abandon du pacte, l’abandon des mesures de l’acte 2 de l’École inclusive, un statut pour les AESH et les AED, l’annulation des suppressions de postes, et l’exigence de retrait de la réforme de la voie professionnelle.

Continuer la lecture de Grève puissante dans l’Éducation nationale ce jeudi 1er février : Pour faire céder la ministre sur nos revendications, discutons des suites maintenant, discutons de l’action efficace !

[ÉDITO] PENDANT QUE LES CHAMPS BRÛLENT…*

L’année 2024 s’annonce pétrie d’une colère qu’il faudra bien sortir pour renverser la table. Sur la nomination d’Amélie Oudéa-Castéra, tout a été dit. Le rôle de Marie Madeleine a déjà été pourvu et la contrition surjouée devient insupportable. Le discours de politique générale du Premier ministre ? « Chacun veut bien être vassal quand le suzerain est grand ! » Tout ressemble à une première de théâtre, médiocre, qui manque tout autant d’horizon, de grâce mais aussi de désinvolture. Tous les médias ont beau être obnubilés par le génie de sa personne mais n’est ni Clemenceau ni Blum, pas Mendès-France, pas Pompidou, pas Mauroy (ancien secrétaire général du SNETAA), pas même Rocard… qui veut. J’observe, comme beaucoup, le règne de « l’entre soi » : des ultra-ultra-riches sortant des mêmes écoles, des mêmes arrondissements, des mêmes concours, tous passant à la télé en interchangeant leurs places sur les plateaux. Les oligarques russes doivent se marrer…

Sur l’enseignement professionnel, alors que la mobilisation du 12 décembre a été massive pour dénoncer une réforme coûteuse, inutile et nuisible, le conseil supérieur de l’éducation (CSE) réuni en ce début d’année, a été unanime pour rejeter la réforme Grandjean. Qu’à cela ne tienne : le gouvernement avance et s’essuie les pieds sur les personnels, les parents, les élèves, y compris les confédérations ouvrières et patronales ; l’arrêté est à la signature. Les établissements travaillent sur des grilles horaires et des dispositions qui ne sont même pas réglementaires en droit. Tout le monde s’en fout, on fait comme si. C’est l’émergence du droit dans le cloud. Avec l’aide d’alliés qui ont chouiné sur le départ de G. Attal du ministère de l’éducation nationale, bien sûr ! Pour encore mieux encadrer les protestations des personnels, ces alliés ont obtenu en échange un cabinet qui leur va bien : belle bataille remportée, chapeau bas ! Et les dindons de la farce ?

Continuer la lecture de [ÉDITO] PENDANT QUE LES CHAMPS BRÛLENT…*

CINQ PETITS POINTS… ET PUIS S’EN VONT !

Comme tous les mois de janvier, nous constatons une augmentation de notre rémunération. Et comme tous les mois de février, notre enthousiasme retombe vite quand on se rappelle que l’aumône du mois précédent n’est due qu’à la prime d’équipement informatique.

Toutefois, il restera un certain plus en février puisque tous les échelons ont été majorés de 5 points, ou d’environ 25 euros en brut… Les frais de représentation des parlementaires français ont eux crû de 700 euros pour les sénateurs et de 300 pour les députés. Nouveau monde, on avait dit ?

Plus que jamais, le SNETAA mobilisé pour la défense des salaires !