Les agriculteurs veulent bloquer le gouvernement : n’est-ce pas le moment ?

    La colère gronde dans les écoles, les établissements et les services, avec les annonces de suppressions de classes et de postes, l’escroquerie du “choc des savoirs” qui va désorganiser les établissements, les mesures gouvernementales contre le Statut, contre l’École publique, contre la jeunesse, contre les travailleurs immigrés, contre l’ensemble des salariés…

Le 25 janvier, des milliers de collègues venus de toute la France ont manifesté sous les fenêtres de la ministre en défense de l’enseignement spécialisé et des AESH. Des rassemblements sont prévus devant les rectorats cette semaine contre les fermetures de classes…

Les fédérations FO, FSU, CGT Educ’action et Sud Éducation appellent à faire grève le 1er février .

FO appelle tous les personnels à se réunir dès maintenir pour établir les besoins et décider la grève pour aller chercher les revendications :

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DEMANDE DE DÉTACHEMENT : VOUS AVEZ JUSQU’AU 31 MARS 2024 !

Vous souhaitez travailler auprès d’une administration ou d’un établissement public relevant de la fonction publique d’État, territoriale ou hospitalière, ou dans le monde associatif ? C’est possible par le biais d’une demande de détachement (BO N° 3 du 18 janvier 2024 ; note de service du 10 janvier 2024).

Vous pouvez exercer des fonctions d’enseignement dans d’autres ministères ou dans des établissements d’enseignement supérieur et de recherche ou d’autres fonctions dans des établissements publics (CNED, Canopé, Onisep, INS, BNF, musées…), des collectivités locales, des entreprises, des organismes privés et des associations assurant des missions d’intérêt général…

Les pièces sont à envoyer à :

Le formulaire de demande de détachement ou de renouvellement de détachement est disponible sur https://www.bulletin-officiel.education.gouv.fr/sites/default/files/2024-01/perso830_annexe1.pdf.

Pour toute information complémentaire, contactez le SNETAA-FO au 01 53 58 00 34

SERVICE À TEMPS PARTIEL (RENTRÉE 2024)

Si vous souhaitez exercer votre activité à temps partiel pour la prochaine rentrée, pensez à en faire la demande dès maintenant, en respectant les dates limites différentes selon les académies.

Il existe deux catégories de temps partiel : de droit ou sur autorisation. Les demandes sont à déposer sur Colibris dans la plupart des académies ; renseignez-vous auprès du rectorat à la DPE au 0596 52 25 51 (Mme FOULONGANI chef DPE) .

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à joindre l’équipe « relation adhérents » du SNETAA au 01 53 58 00 34 ou à relation.adherent@snetaa.org !

PROFS TROP ABSENTS ?…

La nouvelle ministre de l’Éducation nationale a relancé le débat. Mais qu’en est-il VRAIMENT ?

Selon une étude de la Direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGFAP), citée par la Cour des comptes, les enseignants ne sont pas souvent absents.

En effet, ils sont moins en arrêt maladie que les autres agents de la Fonction publique d’État- et moins absents aussi que les salariés du privé !

La proportion d’absents au moins un jour au cours d’une semaine s’établit ainsi :

  • 2,6 % d’enseignants
  • 3,2 % d’agents de la Fonction publique d’État hors enseignants
  • 5,1 % d’agents de la Fonction publique territoriale
  • 4,6 % d’agents de la Fonction publique hospitalière
  • 3,9 % de salariés du privé.

La perception des absences de profs par la société ne reflète pas la réalité des chiffres.

Cette perception est faussée par la désorganisation de l’Éducation nationale et les politiques de restriction budgétaire qui font qu’en effet, des milliers d’heures de cours sont perdues, faute de remplacements. Et les parents ou les élèves ne sont pas forcément au courant, mais un prof « absent » de sa classe n’est pas forcément un prof en arrêt :c’est peut-être un enseignant en formation ou un enseignant qui répond à une convocation pour un jury, une correction, etc.

Absences que notre institution pourrait anticiper, mais elle ne le fait pas, souvent par manque de moyens.

Aussi, si le service public n’est plus rendu, Madame la Ministre de l’Éducation nationale, ce n’est pas de la faute de ces profs finalement pas si « tire-au-flanc » que cela… mais c’est bien à cause des manquements et des choix de gouvernement.