PROFS TROP ABSENTS ?…

La nouvelle ministre de l’Éducation nationale a relancé le débat. Mais qu’en est-il VRAIMENT ?

Selon une étude de la Direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGFAP), citée par la Cour des comptes, les enseignants ne sont pas souvent absents.

En effet, ils sont moins en arrêt maladie que les autres agents de la Fonction publique d’État- et moins absents aussi que les salariés du privé !

La proportion d’absents au moins un jour au cours d’une semaine s’établit ainsi :

  • 2,6 % d’enseignants
  • 3,2 % d’agents de la Fonction publique d’État hors enseignants
  • 5,1 % d’agents de la Fonction publique territoriale
  • 4,6 % d’agents de la Fonction publique hospitalière
  • 3,9 % de salariés du privé.

La perception des absences de profs par la société ne reflète pas la réalité des chiffres.

Cette perception est faussée par la désorganisation de l’Éducation nationale et les politiques de restriction budgétaire qui font qu’en effet, des milliers d’heures de cours sont perdues, faute de remplacements. Et les parents ou les élèves ne sont pas forcément au courant, mais un prof « absent » de sa classe n’est pas forcément un prof en arrêt :c’est peut-être un enseignant en formation ou un enseignant qui répond à une convocation pour un jury, une correction, etc.

Absences que notre institution pourrait anticiper, mais elle ne le fait pas, souvent par manque de moyens.

Aussi, si le service public n’est plus rendu, Madame la Ministre de l’Éducation nationale, ce n’est pas de la faute de ces profs finalement pas si « tire-au-flanc » que cela… mais c’est bien à cause des manquements et des choix de gouvernement.

MOBILISONS-NOUS MASSIVEMENT LE 1ER FÉVRIER 2024 POUR FAIRE RECULER LA RÉFORME DES LP

Communiqué de presse

Depuis plus d’un an, une intersyndicale large et unie, dénonce la réforme des lycées professionnels et s’organise pour la combattre. Notre mobilisation et notre détermination ont permis des reculs de la part de la ministre déléguée C. Grandjean. La grève du 12 décembre, comme premier élan, a été une réussite en termes de mobilisation et de visibilité médiatique. Le 1er février, il nous faut augmenter la pression car cette réforme s’annonce dévastatrice pour les élèves et les personnels de lycée professionnel.

La nouvelle ministre Amélie Oudéa-Castéra, par son entrée en matière démontre, qu’elle se soucie peu de la défense de l’École publique. L’enseignement professionnel, qui en est une spécificité, est sans aucun doute encore plus éloigné de ses préoccupations.

Pour la CGT Éduc’action, le SNETAA, le SNUEP-FSU, le SNES-FSU, le SNEP-FSU, le SNALC, SUD éducation et la CNT-FTE, la mise en place de cette réforme, dès la rentrée 2024, sur l’ensemble des niveaux du bac professionnel est brutale et irresponsable. La suppression de 170 heures de cours pour nos élèves est inacceptable et va entraîner une baisse conséquente des dotations horaires. De plus, avec la désorganisation complète de la classe de terminale bac pro, année pourtant cruciale pour l’obtention du diplôme, C. Grandjean a orchestré le basculement de nos métiers et des lycées pros vers du formatage à l’emploi. La volonté d’élaborer la carte des formations en fonction des besoins locaux d’emplois va dans le même sens. À terme les suppressions de postes et les reconversions forcées vont se multiplier, et notre statut sera remis en question.

Continuer la lecture de MOBILISONS-NOUS MASSIVEMENT LE 1ER FÉVRIER 2024 POUR FAIRE RECULER LA RÉFORME DES LP

Rentrée 2024 en Martinique : suppression de postes

Le CSA s’est tenu le 17 Janvier 2024 avec à l’ordre du jour les moyens pour la rentrée 2024 et les LDG carrières.

Contexte national :

  •  suppression 650 postes dans le premier degré
  • et la création  de 574 dans le second degré.

Situation Martinique :

  • Suppression de 55 postes dans le premier degré.
  • Suppression de 60 postes dans le second degré.

Vote unanime contre ses suppressions  de postes de toutes les fédérations siégeant au CSA.

Notre académie rend encore des ETP.

En ce qui concerne les LDG  carrières, le changement principal concerne l’accessibilité à la classe exceptionnelle. Nous publierons bientôt les nouvelles LDG.

 

 

Non aux JO de la régression sociale !

Les épreuves des Jeux olympiques 2024 se dérouleront en France du 26 juillet au 11 août, puis du 28 août au 8 septembre pour les Jeux paralympiques. Elles seront précédées par le parcours de la flamme olympique du 8 mai au 26 juillet.

Pour Macron et son gouvernement, ces évènements dispendieux seront aussi un outil de mise en cause des droits des salariés du public comme du privé.

Dès septembre 2023, une Directive nationale Jeunesse et Sports co-signée par les ministres Attal et Oudéa-Castera, sous couvert de préparation des Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP), prévoyait de mettre les personnels Jeunesse et Sports au service du maintien de l’ordre et de la répression au mépris de leurs statuts, tout en poursuivant sa politique d’embrigadement de la jeunesse par le déploiement du SNU.

Une circulaire du 22 novembre 2023 relative à l’accompagnement des agents publics mobilisés pendant les JOP de Paris 2024 prévoit des mesures permettant aux employeurs publics de déroger aux droits de l’ensemble des personnels. Ces mesures portent notamment atteinte au temps de travail, aux droits à congés et aux missions statutaires des personnels. En l’absence de toute concertation avec les organisations syndicales, des personnels des rectorats et des DSDEN sont d’ores et déjà confrontés à une interdiction de poser des congés durant toute la période du parcours de la flamme jusqu’à la fin des épreuves ! En Île-de-France, des gymnases sont déjà réquisitionnés pour l’entraînement des athlètes, sans que l’administration ne prévoie les moyens d’assurer leur fonctionnement : dans les faits, les personnels (adjoints-gestionnaires notamment) se retrouvent contraints d’assumer ces missions jusqu’en septembre !

Continuer la lecture de Non aux JO de la régression sociale !