Le « Bac Blanquer » est rejeté : la FNEC FP-FO appelle à poursuivre les AG pour RÉSISTER et DÉCIDER

      Profitant de la crise sanitaire, le ministre a mis en place le contrôle continu généralisé pour la deuxième année consécutive. C’est l’inégalité à tous les étages, entre les lycées, les élèves, les disciplines, la concurrence exacerbée érigée en règle de fonctionnement.

Il a sciemment mis en place des conditions inqualifiables de passage et de correction des épreuves terminales de Philosophie, de Lettres, et du grand oral : jurys en visio, copies dématérialisées, convocations tardives ou erronées… des profs de lettres ont été appelés en catastrophe pour faire passer le grand oral d’élèves qui ont choisi la spécialité « mathématiques » !

Et dans les rectorats, les personnels des services des examens et concours n’en peuvent plus des ordres et des contre-ordres : burn-out, arrêts maladie… ça craque à tous les niveaux !

Personne n’est dupe : cette manœuvre vise à imposer par le chaos la transformation du Baccalauréat en examen en contrôle continu, ce qui aboutirait à la disparition pure et simple du caractère national du diplôme et des garanties qui l’accompagnent. Le ministre poursuit ses contre-réformes, il poursuit les suppressions de postes.

Mais les personnels n’acceptent pas. Ils refusent la dislocation de l’école publique et de leurs conditions de travail. Ils n’acceptent pas que les études et les diplômes soient mis en pièce, avec pour conséquence une rupture d’égalité aggravée par le recours au « tout-numérique ».

Ils l’expriment dans toutes les académies à travers des dizaines de motions et de prises de position pour le retour à un Bac national, pour le retour à des épreuves nationales. Ils l’expriment avec leurs organisations syndicales dans les rassemblements devant les rectorats, comme à Grenoble et à Paris. A Nantes, une centaine de personnels administratifs se sont réunis dans le hall du rectorat : quasiment toute la division des examens est sortie pour dénoncer les conditions de travail insupportables. A Poitiers, à Lille, des dizaines de professeurs de philosophie ont voté la grève pour le 29 juin, dernier jour de correction.

La FNEC FP-FO est avec eux.

La FNEC FP-FO soutient toutes les initiatives décidées par les Assemblées Générales. Elle soutient les personnels qui décident la grève le 29 juin.

La FNEC FP-FO soutient les AG qui décident d’aller porter les revendications en direction des Recteurs, du ministre. Elle s’adresse aux autres fédérations en ce sens.

Un préavis de grève a été déposé le 29 juin et au-delà, permettant de couvrir toutes les décisions prises par les assemblées générales.

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