Archives par mot-clé : covid

COVID ET JOUR DE CARENCE

En raison de la pandémie, la suspension du jour de carence pour les collègues testés positifs à la Covid-19 est prolongée jusqu’au 1er juin prochain.

Nous attirons votre attention sur la nécessité de déclarer sa situation sur le site général de l’assurance maladie (https://declare.ameli.fr) dans tous les cas d’arrêt de travail lié à la question de la Covid (test positif, arrêt pour isolement en attente du résultat du test…), en plus des démarches à effectuer auprès de son centre de sécurité sociale et de son établissement d’affectation.

Le SNETAA-FO approuve évidemment la suspension du jour de carence mais exige toujours que cette disposition qui pollue véritablement notre rapport au travail soit définitivement supprimée !

Le droit de retrait rarement reconnu pendant la crise sanitaire

Depuis la reprise, nous voyons certains collègues, voire certains établissements entiers, tenter d’exercer leur droit de retrait. Malheureusement, le plus souvent, leur demande est rejetée et requalifiée en service non fait ou, plus curieusement, en jour de grève.

Le SNETAA-FO vous éclaire sur cette question, de façon à ce que vous puissiez agir et décider en connaissance de cause

Le droit de retrait est régi par l’article 5-6 du décret n° 82-453 du 28 mai 1982 qui définit de manière précise la procédure à suivre, et par la jurisprudence. Plusieurs éléments le déterminent et doivent être réunis pour l’exercer.

Premièrement, le droit de retrait est individuel. Il ne peut faire l’objet d’une décision collégiale ni s’exercer de manière groupée. Il appartient à chaque personnel qui a un motif raisonnable de penser que sa vie ou sa santé sont en péril de l’exercer.
Pour ce faire, il faut respecter un préalable : remplir une fiche DGI (danger grave et imminent) qui se trouve au registre spécial du même nom. Seulement après, l’agent est en mesure de l’exercer, sans pour autant pouvoir quitter l’établissement (à moins que cela ne soit nécessaire). Il faut se retirer de la situation de danger, mais ne pas laisser les élèves livrés à eux-mêmes, et attendre que l’employeur, l’administration, mette fin au danger et trouve une issue. À ce moment, l’agent peut reprendre le travail.

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L’ÉDUCATION AU TEMPS DU CORONAVIRUS

paru le 30/10/2020

QUEL BILAN PEUT-ON TIRER DE CE QUI S’EST PASSÉ DURANT LE CONFINEMENT ?

Est-ce un manque d’anticipation ou une politique mise en place ?
Stéphane Bonnery (Paris 8 Escol) et Étienne Douat (Gresco, Poitiers) livrent aujourd’hui un ouvrage (L’Éducation aux temps du coronavirus, La Dispute) qui met en perspective le confinement et ses incidences sur le fonctionnement des enseignants depuis mars 2020, à travers un éclairage sociologique de la situation. L’ouvrage met au premier plan les enseignants qui ont fait preuve d’adaptabilité et de créativité tout au long de cette période.

Nous y découvrons les conséquences de la crise sanitaire associées aux choix de société et qui contribuent au renforcement des inégalités avec laquelle l’École se débat depuis toujours.

La question suivante est au centre des recherches : « S’agit-il d’un changement mineur, d’une disparition tendancielle ou d’une redéfinition profonde de la scolarité unique, en tant qu’objectif de transmission des mêmes savoirs aux enfants de toutes les classes sociales ? (François Jarraud, L’Expresso) ».

Car, du 12 mars à la rentrée de septembre 2020, six mois se seront écoulés sans que n’aient été débattues publiquement ni au parlement les conditions d’une reprise efficiente. Ce qui ne pouvait passer que par le découpage des classes en sous-groupes, donc le recrutement massif et la formation d’enseignants ainsi que la location de locaux.

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COMMUNIQUE DE LA FNEC FP FO MARTINIQUE sur le reconfinement

            Fort de France, le mercredi 28 octobre 2020

Situation de « reconfinement total »

La FNEC FP FO Martinique s’étonne que le Président de la république annonce que « nous avons tous été surpris par la recrudescence du virus ». Pourtant le gouvernement est à l’écoute régulièrement du conseil scientifique et de conseillers suffisamment avertis pour ne pas être dépassé par l’évolution du virus.

Au niveau de la FNEC FP FO Martinique, dès le mois de juin 2020, nous avions envisagé deux possibilités :

  • Une « hypothèse niveau haut » : c’était le maintien du premier protocole avec le dédoublement des classes. Cela permettait de freiner le virus

  • Une « hypothèse niveau bas » : on réduit presqu’à zéro le protocole et on fait rentrer tout le monde y compris les universitaires. Inévitablement on offrait à ce moment au virus toutes les conditions pour évoluer plus rapidement.

Pour des raisons économiques le gouvernement a choisi l’hypothèse basse. Aujourd’hui nous voyons les conséquences. Il ne faut pas être surpris.

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