La ministre Belloubet a présenté le lundi 6 mai son projet, pour une mise en œuvre dès la rentrée de septembre 2024. Le gouvernement veut aller vite pour une réforme aux dégâts multiples.
Pour tous, le maintien de la « masterisation » et la remise en cause du Statut de fonctionnaire !
Un concours à Bac + 3 mais une titularisation toujours conditionnée à l’obtention du
Des lauréats de concours qui ne seront pas fonctionnaires ! Ils seront simplement « indemnisés » en M1, comme « stagiaires alternants » à 900 € ! Pour la FNEC FP-FO, c’est une remise en cause des concours de la Fonction publique qui permettent de devenir immédiatement fonctionnaire stagiaire. C’est un coup porté au Statut.
Des étudiants fonctionnaires stagiaires de M2 toujours surchargés par des exigences multiples, rémunérés à 1 800 euros.
Un M1 sans utilité dans la formation professionnelle, puisque les lauréats des concours déjà détenteurs d’un master ou d’une expérience professionnelle suffisante en seraient dispensés…
Personne ne doute de la volonté du président Macron et de son gouvernement de remettre en cause les statuts, les garanties collectives et les services publics, preuve en est le maintien de la réforme des retraites en dépit de l’opposition de la grande majorité des salariés et de la population et de l’intersyndicale qui en revendique plus que jamais le retrait.
L’École publique n’échappe pas à cette politique de terre brûlée ; ainsi le ministre Ndiaye a décidé de supprimer 2 000 postes d’enseignants pour la rentrée 2023, utilisant pour cela l’article 49–3 à l’Assemblée nationale.
C’est dans ce contexte que les résultats de l’admissibilité aux concours de recrutement des professeurs ont été rendus publics.
Site du SNETAA-FO de l'Académie de Martinique au service des PLP et des non titulaires pour informer, défendre, agir : Premier Syndicat de l'Enseignement Professionnel.