La grève très largement suivie le 1er février a exprimé l’immense colère des personnels de l’Éducation nationale face au saccage de l’École publique par le gouvernement Macron-Attal-Oudéa-Castéra.
Comme des millions de salariés, ils refusent l’effondrement de leur pouvoir d’achat. Ils refusent leurs conditions de travail insupportables : les écoles, les établissements et les services manquent de tout, partout.
Avec les parents d’élèves, avec les lycéens, ils refusent les contre-réformes à marche forcée : Parcoursup, la casse des lycées professionnels, la destruction de l’enseignement spécialisé, le Service National Universel, et le « choc des savoirs » qui supprime des heures, désorganise les établissements et met en place le tri scolaire…
Le SNES-FSU, la Cgt-Educ’action, et Sud Éducation appellent à la grève le 6 février.
FO a proposé aux Fédérations de l’Éducation nationale d’appeler à la grève à partir du 6 février et d’organiser partout les AG pour décider des suites.