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La circulaire « détachement » pour 2024/2026 est parue

recours mutations inter

Le texte de cadrage sur le détachement des personnels enseignants des 1er et 2nd degrés pour l’année scolaire 2025-2026 est paru au BO n°1 du 2 janvier 2025.

Il précise les règles spécifiques et les procédures applicables au détachement des personnels vers les administrations et établissements publics relevant d’autres ministères (ministère des Armées, de l’Agriculture, de la Culture…), les collectivités territoriales et établissements publics territoriaux, auprès d’organismes privés dans le cadre d’une mission d’intérêt général ou de recherche, du secteur associatif, etc. Il ne prend pas en compte, en revanche, les détachements permettant d’exercer à l’étranger (dans le cadre de l’AEFE, Mission laïque…) pour lesquels il faut se reporter au BO n° 32 du 29 août 2024.

Les dossiers complets (voir annexe 1 du BO) de demande de détachement ou de renouvellement de détachement devront être transmis au plus tard le 31 mars 2025 au bureau de la DGRH B2-3, prioritairement par courriel (detachesfranceseconddegre@education.gouv.fr), ou par courrier postal (MEN –  DGRH B2-3 – 72 rue Regnault – 75243 Paris cedex 13).

Toute demande de détachement reçue après cette date devra être justifiée et pourra être rejetée pour nécessité de service.

Le SNETAA-FO vous répond au 01 53 58 00 34 ou par mail à relation.adherent@snetaa.org.

Le SNETAA-FO a été reçu en audience à la DGRH, le lundi 9 décembre 2024

Les échanges ont été constructifs, les intervenants de la DGRH ont été à l’écoute des revendications des personnels portées par les représentants du SNETAA-FO. Plusieurs points ont été abordés comme la formation, les stagiaires, la carrière, le mouvement et les conditions de travail des PLP.

A la suite de l’audience de l’an dernier, les représentants du SNETAA-FO ont noté une réelle prise de conscience de la spécificité de notre métier avec la nomination d’une attachée auprès du DGRH qui sera en charge de la voie professionnelle.

Le SNETAA-FO attend maintenant la mise en œuvre d’avancées concrètes pour tous les Professeurs de Lycée Professionnel qui restent les plus mal traités (tant dans les promotions dans les académies que dans les mutations devenues figées ad vitam). Sans que cela n’émeuve ni politiques ni recteurs pour qui l’enseignement professionnel reste la troisième roue du carrosse de toute l’Education nationale. Jusqu’au blocage qui viendra par un ras-le-bol continu quand le SNETAA prévient, dénonce et se bat souvent seul. Rien ne pourra se transformer sans les personnels de l’enseignement professionnel et le respect qui leur est dû.

LE NOUVEAU HAUT-COMMISSAIRE REÇOIT LE SNETAA : DES ATTENTES COLOSSALES !

Geoffroy de Vitry, ancien directeur de cabinet au ministère du travail, a été nommé Haut-Commissaire à l’enseignement et la formation professionnels. Avec les mêmes prérogatives que l’ex-ministère délégué qu’occupait la regrettable et future-ex députée C. Grandjean, il a reçu le SNETAA dans une prise de contact franche, cordiale, en souhaitant qu’elle annonce d’autres perspectives que celles gribouillées par la réforme délétère. Avec ses conseillers, il a reçu le SNETAA ce mardi 26 mars.

Si le SNETAA l’a d’abord félicité pour sa nomination, nous lui avons souhaité bonne chance tellement le terrain a été dévasté par une réforme coûteuse (1 milliard d’euros), injuste tant pour les personnels que pour les élèves, absurde pour les entreprises en mal de main d’œuvre, vouée à l’échec car l’objectif de réindustrialisation du pays confronté à un déficit commercial abyssal n’a pas été défini.

Alors, pour débuter cette audience, nous avons exposé notre opposition sans faille à la reforme de l’enseignement professionnel qui ne permettra ni une orientation positive des élèves de fin de 3e, ni d’éteindre les décrochages scolaires, ni même encore de « reprofessionnaliser » des diplômes pourtant attendus par tout le tissu économique.

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PROFS TROP ABSENTS ?…

La nouvelle ministre de l’Éducation nationale a relancé le débat. Mais qu’en est-il VRAIMENT ?

Selon une étude de la Direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGFAP), citée par la Cour des comptes, les enseignants ne sont pas souvent absents.

En effet, ils sont moins en arrêt maladie que les autres agents de la Fonction publique d’État- et moins absents aussi que les salariés du privé !

La proportion d’absents au moins un jour au cours d’une semaine s’établit ainsi :

  • 2,6 % d’enseignants
  • 3,2 % d’agents de la Fonction publique d’État hors enseignants
  • 5,1 % d’agents de la Fonction publique territoriale
  • 4,6 % d’agents de la Fonction publique hospitalière
  • 3,9 % de salariés du privé.

La perception des absences de profs par la société ne reflète pas la réalité des chiffres.

Cette perception est faussée par la désorganisation de l’Éducation nationale et les politiques de restriction budgétaire qui font qu’en effet, des milliers d’heures de cours sont perdues, faute de remplacements. Et les parents ou les élèves ne sont pas forcément au courant, mais un prof « absent » de sa classe n’est pas forcément un prof en arrêt :c’est peut-être un enseignant en formation ou un enseignant qui répond à une convocation pour un jury, une correction, etc.

Absences que notre institution pourrait anticiper, mais elle ne le fait pas, souvent par manque de moyens.

Aussi, si le service public n’est plus rendu, Madame la Ministre de l’Éducation nationale, ce n’est pas de la faute de ces profs finalement pas si « tire-au-flanc » que cela… mais c’est bien à cause des manquements et des choix de gouvernement.