Parcoursup + tampon « 100 % présentiel » = inégalités multipliées

La FNEC FP-FO a appris que des établissements du second degré apposaient sur les dossiers de lycéens déposés dans Parcoursup la mention que les cours suivis l’avaient été en totalité en présentiel, « 100 % présentiel » !

Ainsi, les bacheliers des lycées publics, qui ne sont en rien responsables des privations de cours décidées par le ministère, se retrouveraient-ils en situation défavorable dans l’examen de leurs dossiers de demandes d’admission dans des formations de l’enseignement supérieur !

Le ministre, n’a pas répondu aux revendications de créations de postes pour faire baisser les effectifs par classe et a préféré laisser les personnels se débrouiller avec les moyens du bord. Il est seul responsable de la division des horaires par deux dans la grande majorité des lycées cette année.

La FNEC FP-FO demande que les ministères de l’Enseignement Supérieur et de l’Éducation nationale interdisent que de telles références aux proportions de l’enseignement dispensé « en présentiel » soient portées sur les dossiers déposés par les lycéens dans Parcoursup et que soient annulées celles déjà portées par certains établissements.

Si besoin en était, cette pratique confirme le rôle de Parcoursup : une procédure foncièrement inégalitaire, fondée sur l’arbitraire d’une sélection renvoyant à la réputation d’établissements mis en concurrence, destinée à remette en cause la qualification conférée par le baccalauréat, premier grade universitaire.

La FNEC FP-FO ne peut donc qu’être renforcée dans ses revendications de retrait de Parcoursup et d’abrogation de la loi ORE, d’abrogation de la réforme Blanquer du lycée et de rétablissement du baccalauréat comme premier grade universitaire, donnant le droit des bacheliers d’accéder à la filière de leur choix dans l’établissement de leur choix.

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Brevet et Baccalauréat : le ministre place les personnels et les élèves dans une situation impossible ! Il doit prendre ses responsabilités

La double peine pour les élèves et les personnels

Des mois de cours supprimés, une préparation aux examens différente d’un établissement à un autre, un enchaînement de confinement, déconfinement et un enseignement hybride dégradé… Les lycéens, avec leurs parents, se mobilisent dans des dizaines d’établissements sur toute la France et dénoncent cette situation totalement inégalitaire. Ils ont raison !

Ni les élèves ni les personnels ne sont responsables des choix du ministre qui refuse de créer les postes en nombre suffisant et de prendre toutes les mesures pour garantir un enseignement en présentiel à tous les élèves en toute sécurité. Ces choix ont abouti, pour les collégiens et les lycéens, à une scolarité en pointillé qui, de fait, a imposé une forme de déscolarisation. En laissant pourrir la situation, le ministre Blanquer cherche à rendre le contrôle continu incontournable et ainsi tirer un trait définitif sur les diplômes nationaux.

La FNEC FP-FO rappelle que c’est contre cela que les personnels et les lycéens ont fait grève en 2019 et en 2020. Continuer la lecture de Brevet et Baccalauréat : le ministre place les personnels et les élèves dans une situation impossible ! Il doit prendre ses responsabilités

AESH : plus que jamais déterminé-es, en grève le jeudi 3 juin !

L’intersyndicale nationale CGT éduc’action, FNEC-FP-FO, FSU, SNALC, SNCL-FAEN, SUD éducation appelle à une nouvelle journée de grève le 3 juin pour obtenir satisfaction aux revendications légitimes des AESH pour l’amélioration des salaires et la création d’un véritable statut, contre les PIAL et la précarité.

La journée nationale d’action du 8 avril, où les AESH, ont été très nombreuses et nombreux à s’être mobilisé-es, a permis d’alerter sur la situation subie par ces personnels, méprisés par l’Éducation nationale. Les médias ont largement fait écho à ces actions. Seul le ministre refuse de voir ce qui a été massivement porté par les AESH, avec les personnels à leurs côtés, et remonté lors des audiences auprès des DASEN, des recteurs ou des préfets. Aucune annonce n’a été faite sur la reprise des discussions, aucun calendrier de concertation n’a été donné dans les instances nationales pouvant laisser croire à la disponibilité du ministère à tenir ses engagements sur l’amélioration des conditions d’emploi et sur une revalorisation salariale des AESH.

Le mépris a assez duré !

Aujourd’hui un‑e agent‑e de l’Éducation nationale sur dix est AESH. Ces agents de la Fonction publique, employé-es sous contrat, sont précarisé-es et malmené-es dans l’exercice quotidien de leurs missions. Ils et elles souffrent d’absence de reconnaissance institutionnelle et leurs conditions de travail ont été considérablement dégradées depuis la création des PIAL. Ce sont les élèves en situation de handicap et tout le service public d’éducation qui en pâtissent.

 

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Violences inadmissibles contre la CGT : Soutien sans faille à nos camarades…

Pas touche au droit de manifester !

La manifestation du 1er mai à Paris, comme ailleurs, a été marquée par des cortèges massifs et déterminés. En plein état d’urgence, des dizaines de milliers de manifestants se sont mobilisés sur leurs revendications, sur les revendications des organisations syndicales !

Malgré les tentatives d’intimidation répétées des forces de l’ordre, sur ordre de la préfecture de police et donc du gouvernement, visant à créer le chaos et à imposer l’arrêt de la manifestation parisienne, les manifestants avec les organisations syndicales et leurs services d’ordre n’ont pas cédé et la manifestation est arrivée à destination, place de la Nation !

En fin de manifestation, le cortège de la CGT a été violemment pris pour cible et agressé par des individus qui n’entendaient visiblement pas que les organisations syndicales puissent manifester. Cette attaque antisyndicale a fait plusieurs blessés. C’est inacceptable, c’est inadmissible, pas touche à nos camarades de la CGT !

Cette agression intervient dans un contexte où le gouvernement tente de remettre en cause les libertés démocratiques, et en particulier les libertés syndicales : loi Sécurité globale, décrets « fichage des syndicalistes », état d’urgence permanent…

Le gouvernement porte l’entière responsabilité de cette dérive inquiétante qui conduit à remettre en cause le droit de revendiquer et de manifester.

La FNEC FP-FO apporte un soutien inconditionnel aux camarades de la CGT agressés ce samedi 1er mai à Paris.

Site du SNETAA-FO de l'Académie de Martinique au service des PLP et des non titulaires pour informer, défendre, agir : Premier Syndicat de l'Enseignement Professionnel.