GRÈVE GÉNÉRALE EN GUADELOUPE ET EN MARTINIQUE

Le mouvement de grève générale, débuté il y a 9 jours, se poursuit en Guadeloupe, actuellement en proie à de nombreuses manifestations et actes de violences. Une des conséquences directes de cette crise sociale est la fermeture de tous les établissements scolaires depuis le 19 novembre. Depuis 2 ans, avec la crise sanitaire et les confinements, c’est une « école en pointillée » que connaît la jeunesse guadeloupéenne, avec le risque d’augmentation du décrochage scolaire.
Depuis lundi, la Martinique a, elle aussi, lancé un mouvement de grève générale et si les établissements scolaires sont pour l’instant toujours ouverts, la difficulté des déplacements pour les élèves comme pour les enseignants, la fermeture des cantines scolaires et l’arrêt des transports a vidé les écoles d’une grande partie de ses effectifs.
Le SNETAA-FO assure tous les collègues des Antilles de son soutien dans cette crise.

« LA VOIE PROFESSIONNELLE SOUFFRE ENCORE D’UN GROS DÉFICIT D’IMAGE »

« La voie professionnelle souffre encore d’un gros déficit d’image »

La réforme amorcée en 2018 n’a pas dopé l’attractivité de la filière. Seule une « révolution de l’opinion » pourrait aujourd’hui la « glorifier », assurent les syndicats.

C’est un peu l’arbre qui cache la forêt. La crise du coronavirus a mis un coup de projecteur sur des métiers de l’ombre, souvent difficiles et faiblement rémunérés : caissier, aide à domicile, agent d’entretien. Des « nouveaux héros », comme les a qualifiés Sophie Bellon, présidente du conseil d’administration de Sodexo dans une tribune publiée par Les Echos le 19 mai 2020, célébrés chaque soir, pendant des semaines, applaudis. En filigrane, la formation professionnelle et ces CAP ou bac pro qui forment aux métiers de service ou aux jobs industriels.

« S’il y a un peu de mieux, on observe encore un gros déficit d’image », affirme Mohamed Attia, délégué national à la voie professionnelle au SE-Unsa. « La filière reste encore trop souvent une orientation par défaut. On essaie toujours d’encourager un bon élève vers la voie générale. Si ça peut-être une filière scientifique, c’est encore mieux ! Il va encore falloir beaucoup de temps pour faire changer les choses, c’est culturel »poursuit le délégué syndical, enseignant au lycée Valentine-Labbé, à La Madeleine (Nord). « Le discours de la réussite par le costard cravate reste prédominant. Pour que les jeunes viennent à ces métiers, il faut les revaloriser tant en conditions de travail qu’en rémunération », soutient Axel Benoist, co-secrétaire général du SNUEP-FSU.

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Après l’intersyndicale AESH, la FNEC FP-FO appelle à amplifier la tenue des réunions et à discuter de l’action efficace pour les revendications

Une intersyndicale AESH proposée par la CGT éduc’action s’est tenue le 23 novembre avec la proposition d’une nouvelle journée d’action. La délégation de la FNEC FP-FO était composée de deux camarades dont une AESH qui est membre de la convention nationale.

FO a fait part de la colère des AESH, qui ne cesse de monter et a proposé de monter d’un cran avec une

nouvelle montée nationale, soutenue cette fois-ci par toutes les fédérations. Le SNCL-FAEN a soutenu cette proposition.

La FSU, la CGT éduc’action, SUD éducation, le SNALC ont exprimé leur désaccord avec l’organisation d’une nouvelle manifestation nationale à Paris.

La FNEC FP-FO a pourtant rappelé le succès de la montée nationale en direction du ministère, avec plus de 3000 participants, l’enthousiasme que cela a suscité, la confiance des personnels dans leurs propres forces, l’importance de la participation des associations de parents, pleinement intégrées dans les comités locaux.

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