Tous les articles par admin

Flash info coronavirus

Cher·e·s collègues,
Cher·e·s adhérent·e·s,
Comme le SNETAA l’a annoncé depuis dix jours, les mesures s’adaptent chaque jour et chaque heure en fonction de l’avancée épidémiologique. C’est ainsi que nous avons annulé toutes les réunions nationales dont le conseil national qui devait réunir 210 militants venus de toute la France ; il a fallu déjà subir quelques critiques quand on pouvait facilement mesurer des décisions incohérentes et des comportements qui ironisaient sur la situation. La santé de nos adhérent·e·s nous importe plus que tout.
Chaque jour, nous sommes en lien avec le ministre et son cabinet. Nous avons fait une large communication aux responsables académiques et départementaux qui ont relayé au mieux les informations à ce jour disponibles. Je les remercie pour leur disponibilité entière. Ce qu’il y a à regretter, ce sont les invitations, convocations de responsables hiérarchiques, reçues vendredi dernier essentiellement (13 mars 2020) par les collègues qui ont paniqué l’ensemble de la profession. Dès ce moment, nous sommes intervenus pour que des mesures simples, de bon sens, soient données pour la sécurité et des personnels et des jeunes.

Continuer la lecture de Flash info coronavirus

RECOURS MUTATIONS INTERACADÉMIQUES 2020

Le mercredi 4 mars, vous n’obtenez pas d’affectation ou vous êtes affecté en dehors de vos vœux ou vous n’êtes pas affecté sur votre vœu 1 ?

Le SNETAA-FO Martinique vous invite à engager systématiquement un recours auprès de ministère avec son aide. Ses équipes sont toutes mobilisées pour vous assister.

N’hésitez pas à nous joindre rapidement.

N’attendez pas ! Les délais sont contraints.

Absence d’un des professeurs en co-intervention : la DGESCO répond !

Depuis le mois d’octobre 2019, le SNETAA-FO, alerté par les PLP, a demandé au MEN un positionnement clair en cas d’absence d’un des deux professeurs en co-intervention.

Enfin, une réponse précise nous a été donnée par la DGESCO :

  • en cas d’absence prévue d’un des deux collègues en co-intervention, avec l’accord de l’enseignant présent, celui-ci prendra la classe en enseignement disciplinaire ;
  • en cas d’absence imprévue d’un des deux collègues en co-intervention, il n’y aura pas de cours de co-intervention car il n’y a pas les deux enseignants. Donc les élèves seront libérés de cours.

Une note de service à destination des personnels de direction détaillant ces consignes doit être établie par la DGESCO.

À force de lutter pour remettre au centre des débats la VP initiale, publique et laïque, nous obtenons des réponses aux problèmes que pose concrètement, dans les bahuts, la mise en place de la transformation de la voie professionnelle.

Le SNETAA-FO se bat au quotidien, auprès de vous, du ministère jusque dans les établissements, pour défendre les intérêts matériels et moraux des PLP et pour améliorer leurs conditions de travail.

Courrier au ministre de l’Éducation nationale sur la concertation de la «réforme des retraites» et sur le questionnaire aux professeurs

La FNEC FP-FO a bien reçu l’invitation à participer, dans le cadre du dit « chantier de la réforme des retraites », à la réunion du 2 mars concernant un projet questionnaire qui serait adressé aux enseignants sur leurs conditions de travail et de rémunération en vue d’un colloque international à l’initiative de votre ministère et de l’UNESCO fin mars.

Vous vous félicitez d’une « consultation inédite dans l’histoire ». Elle fait pourtant écho au grand débat lancé en janvier 2019 suite au mouvement des Gilets jaunes et, plus récemment, à l’enquête sur le mal être des hospitaliers, lancé par le ministre de la Santé suite à la puissante grève dans les hôpitaux.

Nous ne pouvons nous associer à cette démarche.

Sur la forme, tout d’abord. Plus rien ne peut cacher la réalité : le « chantier de la réforme des retraites », majoritairement rejeté, est un fiasco.

Le 27 février, vous lancez cette consultation, dont le résultat serait présenté fin mars. Le 29 février, le gouvernement prend la décision de recourir au 49-3 pour faire passer en force une réforme rejetée par une mobilisation historique dont les personnels de l’Education constituent l’une des forces les plus déterminées. Ce même 29 février, la révolte de l’ensemble de la population s’est déjà exprimée dans des rassemblements spontanés sur tout le territoire. Ne nous y trompons pas. La colère est immense. Dès lors, cette concertation ressemble fort à une énième tentative de désamorcer la colère des enseignants pour isoler ces derniers et gagner du temps.

S’il les personnels étaient écoutés, verrait-on une répression d’ampleur inédite et honteuse s’abattre contre ceux qui, depuis le 20 janvier, osent revendiquer l’abandon des E3C ?

Enfin, le ministère convoque les organisations syndicales pour élaborer l’équivalent d’un referendum d’entreprise type loi Travail qui n’a d’autre vocation que d’ignorer et de contourner l’intervention syndicale.

A tous points de vue, le questionnaire que vous proposez ne peut tromper personne.

Sur le fond, c’est une véritable provocation.

On ne trouve pas un mot sur les réformes dont le point commun est qu’elles sont rejetées.

Il est demandé aux enseignants s’ils souhaitent suivre des formations pendant les congés scolaires. Ont-ils le choix ? Le décret du
6 septembre 2019, deux fois présenté au CTM, deux fois rejeté, coupe court à toute discussion sur cette question.

Les enseignants sont interrogés sur la « rémunération ». Les études de votre ministère ont confirmé qu’ils sont les plus mal payés d’Europe et que leur salaire stagne depuis 10 ans (Les Différentes mesures statistiques du salaire des enseignants du secteur public n°2019-M04). Des scénarii de revalorisation ont été présentés qui prévoient quelques dizaines à quelques euros de plus et encore, pas pour tous.

A quoi bon poser des questions dont les réponses sont déjà connues sinon à tenter de légitimer a posteriori des mesures en invoquant la « concertation » dont elles auraient fait l’objet ?

Nous ne pouvons cautionner cette démarche. Ce n’est pas notre conception du rôle de l’organisation syndicale.

C’est pourquoi lundi 2 mars, nous ne participerons pas à la concertation sur le questionnaire « Le métier du professeur au XXIe siècle ».

Nous serons aux côtés des personnels qui résistent et nous participerons aux AG et aux réunions où nous rendrons public votre questionnaire, et où il sera discuté de la suite de la mobilisation pour obtenir le retrait de la réforme du système universel de retraites et la satisfaction de l’ensemble des revendications.

Veuillez recevoir, Monsieur le Ministre, nos respectueuses salutations.

Clément Poullet, Secrétaire général de la FNEC FP-FO

20200301-CP-JMB-lettre-au-Ministre-sur-la-concertation-retraites-et-le-questionnaire-aux-professeurs

Pseudo-revalorisation » : La FNEC FP-FO reçue au ministère le 27 février 2020

 La FNEC FP-FO a été reçue en audience par le DGRH le 27 février, dans le cadre des discussions sur la réforme des retraites et la« revalorisation » des enseignants. En introduction, le DGRH a indiqué que les « ateliers » avaient permis aux organisations syndicales de développer leurs positions et que ces rencontres bilatérales s’inscrivaient dans le cadre de l’étude des propositions portées par les syndicats dans le cadre de la « revalorisation. »

La délégation a donc mis en avant deux revendications, en  cohérence avec les positions de la confédération FO et de la         FGF-FO:

  • Le retrait de la réforme des retraites, rejetée de toutes parts et défendue par le seul gouvernement, réforme qui aurait pour conséquence une diminution drastique des pensions pour la plupart des salariés et notamment pour les personnels de l’Éducation La délégation a par ailleurs insisté sur l’inquiétude qu’elle avait de voir le gouvernement utiliser le 49-3, ce qui constituerait un casus belli supplémentaire
  • L’augmentation de la valeur du point d’indice de 18%, ce qui permettrait d’ailleurs à peine de compenser ce que les personnels ont perdu depuis des années

Le DGRH a pris acte de nos positions. Le DGRH a ensuite questionné la délégation sur plusieurs sujets :

La « revalorisation »

La délégation de la FNEC FP-FO a indiqué que cette « pseudo-revalorisation » avait été vécue comme une provocation par les agents alors que la réforme des retraites va frapper de plein fouet les personnels de l’Education Nationale et que le point d’indice est gelé quasiment sans interruption depuis 2010.

La délégation a expliqué qu’à l’exception des échelons de début de carrière – échelons d’ailleurs d’une durée très limitée – la pseudo-revalorisation était nulle ou symbolique pour la quasi-totalité des enseignants. Les termes de « revalorisation en début et en milieu de carrière » utilisé par le ministère constituaient donc un mensonge.

Le DGRH a indiqué que 500 millions d’€ était une somme conséquente d’autant plus qu’elle serait pérennisée jusqu’en 2026. Le DGRH a demandé si la FNEC FP-FO était d’accord pour que les PE soient privilégiés dans cette revalorisation par rapport aux certifiés ou aux agrégés.

La FNEC FP-FO a réaffirmé, qu’outre l’augmentation de 18% de la valeur du point d’indice, elle revendiquait une revalorisation indiciaire conséquente pour tous les personnels, enseignants et non- enseignants, pour tous les échelons.

Le problème du remplacement court dans le 2nd degré

Le DGRH a évoqué le problème du remplacement court (de moins de 15 jours) dans le 2nd degré et a demandé quelles propositions portait la FNEC FP-FO pour y remédier.

La délégation a indiqué que la FNEC FP-FO revendiquait les créations en nombre de postes à hauteur des besoins pour améliorer les remplacements dans le 2nd comme dans le 1er degré.

Le DGRH a précisé que les créations de postes à hauteur des besoins n’étaient pas à l’ordre du jour car c’était un choix politique et a donc de nouveau interrogé la FNEC FP-FO sur les possibilités d’améliorer le remplacement court dans le 2nd degré, mais sans créations de postes.

La délégation a rétorqué que notre fédération n’avait pas vocation à aider le ministre à gérer la pénurie qu’il organisait lui-même sciemment.

La formation

Répondant à la question du DGRH, la délégation a souligné l’importance d’une véritable formation pour les personnels, formation qui avait quasiment disparu. La délégation a donc revendiqué le rétablissement d’une véritable formation sur le temps de classe.

Le DGRH a rappelé que les pistes de travail étaient d’organiser la formation (rémunérée) des enseignants pendant les congés et qu’il fallait bien « faire vivre » le décret du 6 septembre 2019 qui permettait ces dispositions.

La  délégation  a  répondu  que  la  FNEC FP-FO  n’entendait  pas  « faire  vivre »  un  décret  dont  elle demandait l’abrogation.

La délégation a également apporté une réponse négative au DGRH lorsque celui-ci a demandé si la FNEC FP-FO serait d’accord pour un jour de formation (rien qu’un seul !) imposé aux enseignants pendant les vacances.

Rappel : Lors du Comité Technique Ministériel du 12 juin, les organisations syndicales avaient voté unanimement contre le décret instituant une formation obligatoire pendant les vacances.

Le mérite

Le DGRH a confirmé que le ministre entendait promouvoir la rémunération au mérite et a sollicité le point de vue de notre fédération sur cette question.

La délégation de la FNEC FP-FO a d’abord précisé que la rémunération au dite au « mérite » existait déjà, en témoigne les dispositions du protocole PPCR (avancements accélérés au 7ème et au 9ème échelons, passage à la hors-classe et à la classe exceptionnelle) avec leur lot d’injustice et d’arbitraire.

La délégation a indiqué que tous les enseignants étaient méritants et qu’elle ne voyait pas au nom de quoi et sur quels critère la rémunération dite « au mérite » serait généralisée.

La délégation a rappelé son exigence d’augmentation indiciaire pour la totalité des personnels

Evaluations des enseignants / PPCR

Le DGRH a demandé à la délégation son point de vue sur le fait qu’il n’existe que trois rendez-vous de carrière pour les enseignants.

La délégation de la FNEC FP-FO a tenu à rappeler que notre fédération n’était pas demandeuse du protocole PPCR et en demandait toujours l’abandon. La FNEC FP-FO revendique le retour à l’ancien système avec des inspections régulières (centrées sur le travail en classe des enseignants) plutôt que des rendez-vous de carrière de type managérial.

Questionnée par le DGRH sur PPCR, la délégation, tout en réaffirmant une nouvelle fois son  exigence d’abrogation des décrets d’application de PPCR, a expliqué :

  •  Que la FNEC FP-FO revendiquait le fait que les appréciations délivrées par les recteurs et inspecteurs l’académie dans le cadre du passage à la hors-classe puissent être revues à la hausse, alors qu’elles sont actuellement gravées dans le marbre
  • Que la FNEC FP-FO revendiquait que le poids de l’appréciation des recteurs et inspecteurs d’académie dans le barème du passage à la classe exceptionnelle soit réduit au profit de l’ancienneté dans la plage d’appel
  • Que la FNEC FP-FO demandait que les huit années d’exercice sur des postes particuliers ne soient plus une condition nécessaire pour prétendre à la classe exceptionnelle dans le 1er vivier.

Obligations de service

Interrogée sur les obligations de service et le temps de travail des personnels, la délégation a indiqué que les enseignants aspiraient à enseigner et non à se consacrer à de multiples activités périphériques qui leur demandaient toujours plus de temps, et notamment les réunions imposées.

La délégation a donc demandé l’abrogation des décrets qui, sous des formes différentes, aboutissaient à ce que, dans le 1er comme dans le 2nd degré, les enseignants soient contraints d’assister à toujours plus de réunions, à rédiger toujours plus de protocoles divers et variés….

Inclusion

Le  DGRH  a  demandé  le  point  de  vue  de  notre  fédération  sur  la  question  de  l’inclusion  et  des propositions que la FNEC FP-FO pouvait porter.

La délégation a rappelé les ravages de l’inclusion scolaire systématique et a demandé que chaque élève puisse bénéficier des conditions d’apprentissage adaptées à son handicap ou à ses difficultés. La délégation a expliqué que cela passait par :

  • La création du nombre de postes nécessaires dans les IME, ITEP, EREA, SEGPA…
  • La création du nombre de postes nécessaires d’enseignants spécialisés (notamment de RASED) et de PsyEN
  • Le respect de toutes les notifications MDPH
  • La création d’un statut de fonctionnaire pour les AESH

Fonctionnement pédagogique collectif des écoles et établissements

Sollicitée sur ce thème par le DGRH, la délégation a expliqué que dans le 1er degré, l’amélioration du fonctionnement collectif des écoles passait par l’amélioration des conditions de travail et de rémunération des directeurs à savoir :

  • L’augmentation des quotités de décharge
  • Une réelle augmentation indiciaire
  • Le rétablissement d’une aide administrative, mais statutaire

La délégation a rappelé son opposition à tout statut de directeur ou de chef d’établissement du 1er degré.

En guise de conclusion

Pour conclure, la délégation a indiqué que le DGRH sous-estimait le fossé existant entre d’une part, la communication du ministre Blanquer qui affirme à longueur de journée dans les médias qu’’il va effectuer une revalorisation historique, et l’état d’esprit des personnels toujours résolument attachés au retrait de la réforme des retraites et scandalisés par les propositions ministérielles (revalorisation dérisoire, travail pendant les vacances, indemnités au mérite)

La délégation a confirmé que la FNEC FP-FO invitait les personnels à se réunir en AG, en réunions syndicales pour discuter des suites de la mobilisation.

Retraites-revalorisation-compte-rendu-de-laudience-au-ministère-le-27-février